Game Jam

Informations pratiques

En mixité choisie (game jam destinée à toutes les personnes qui se sentent proche du terme Queer et ne s’identifie pas à comme un homme cisgenre hétérosexuel).

10 places maximum 
Sur inscription par mail à ursulab@antrepeaux.net ou en ligne : formulaire d'inscription

Au niveau matériel, nous essaierons de mettre un maximum d’outil à disposition sur place, dont 2 ordinateurs gamer avec divers logiciels, pour les personnes qui aimeraient participer mais n’ont pas le matériel nécessaire. 

Temps de création collectif de jeux vidéo, nourri et logé sur la (large) thématique du Queer.

Un atelier pour se rencontrer en tant qu’amateur.ices, créateur.ices et travailleur.euses du jeu (vidéo et autres) dont les récits et mécaniques de jeux s’extraient ou viennent questionner les normes dominantes de l’industrie. Lorsque nous parlons de normes dominantes, nous parlons de normes qui ne prennent pas en compte les marges, celle.ux qui subissent les inégalités et oppressions liées à leurs classe, race, de genre, de sexualité, de capacité physique, de santé mentale, de nationalité et les relations et dynamiques de pouvoir. Ce temps de création collective sera l’occasion d’explorer et d’exploser tout ces rapports de domination mais aussi de parler des histoires magnifiques et profondes qui découlent des identités Lgbtq+ !

Présentation Game Jam queer et dissidents
«Jouer queer peut prendre diverses formes, de jouer à perdre, jouer à faire mal, a jouer trop vite ou trop lentement. Il peut être à la fois provocant, déviant, extatique, langoureux, idiot ou absurde. Parfois, le jeu queer est intégré à un jeu vidéo par ses concepteurs, mais dans de nombreux autres cas, les joueurs apportent ce caractère étrange avec eux lorsqu’ils choisissent de jouer d’une manière qu’un jeu n’avait pas prévu. Dans de tels moments, le jeu queer résiste et réoriente les jeux vers des désirs alternatifs ; il bouleverse les logiques normatives qui structurent le jeu et le transforme en un espace pour tester les frontières du plaisir, de l’identité et de l’agence »
Bonnie Ruberg

Au même titre que le terme queer est une réappropriation d’une insulte visant à mettre en avant la différence et la bizarrerie de ceux qui s’éloignent de la normalité, le jeu vidéo queer se réapproprie et se pare de monstruosité, d’étrangeté, de dissidence. Il se fait aussi témoin de réalités et de récits de vie alternatives.

L’initiative de cette game jam émane d’un désir de se retrouver et de créer des communautés autour du jeu (vidéo) dont les créateurices, récits et mécaniques de jeux s’extraient ou viennent questionner ces normes dominantes. Lorsque nous parlons de normes dominantes, nous parlons de normes qui ne prennent pas en compte les marges, celle.ux qui profitent de privilèges sans tenir compte de celle.ux qui subissent les oppressions de race, d’ethnicité, de genre, de sexualité, de classe, de capacité physique, de santé mentale, de nationalité et les relations et dynamiques de pouvoir. Trés souvent les personnes représentés font partis de classes privilégiées. Nous voulons mettre en avant les marges, les bizarres revendiqués, les histoires mises de côtés.

Le contexte intimiste de la game jam permet de créer une bulle, temporelle et spatiale de plusieurs heures, pendant laquelle nous pourrons partager des récits de vies, des élans de créations.

Il n’y a pas de limites concernant les types de jeux à créer. Nous encourageons également l’élaboration de contrôleurs alternatifs. En effet, les contrôleurs alternatifs représentent un désir de voir, de fabriquer et de jouer avec quelque chose qui n’existe pas dans l’ensemble standard des interfaces, et il y a un potentiel queer, féministe intersectionnel et politique dans cet espace de possibilité spéculatif.

La mixitée choisie femmes et dissidents du genre implique que l’inscription à la jam est ouverte à toutes les personnes qui ne se retrouvent pas dans la catégorie d’homme cisgenre hétérosexuel.

 La game jam est nourrie logée, mais pas défrayée. Si tu as des difficultés financières, n’hésite pas à nous en faire part, on pourra essayer de mettre en contact les participant.e.s pour organiser du covoiturage, et faire en sorte que personne ne soit empéché.e de participer par des raisons matérielles ou financières.