7. Cinéma

Ce projet est né, pendant la pandémie de covid, de la volonté de garder une trace et de transmettre la mémoire de quelques anciens du village de Lury-sur-Arnon, proche de Vierzon. À l’initiative conjointe de l’association Lury Passion Patrimoine et de la spécialité cinéma audiovisuel du lycée Édouard Vaillant, un groupe de jeunes cinéastes en herbe est allé à la rencontre de ces anciens du village, et de leurs paroles riches d’expérience et d’humanité.
En voici le retour, rendu possible par le soutien de la Région Centre Val-de-Loire..

Derek Jarman (1942 _ 1994, Londres) est un artiste polyvalent – peintre, réalisateur, scénariste, écrivain, musicien, acteur – qui a laissé une œuvre multiple et foisonnante. De son premier long métrage entièrement tourné en latin (Sebastiane, 1976) à son dernier film Blue (1993) dont l’écran montre un monochrome bleu immuable, il n’a cessé d’expérimenter et d’explorer différentes matières, de jouer avec les anachronismes et de se jouer de la narration. Il a réalisé des longs métrages, de nombreux courts tournés en super 8, ainsi que de nombreux clips pour la scène musicale britannique.
 
Homosexuel et militant, il questionne l’absence de représentation de l’homosexualité et revisite sous un prisme queer des figures historiques telles que Saint Sebastien, Le Caravage, Edouard II … Il est le premier artiste anglais à déclarer publiquement sa séropositivité, en 1986, tandis que la gestion catastrophique du SIDA était largement entachée d’homophobie. Il n’hésite pas à critiquer les années Thatcher et sa politique ultra libérale : en 1988, il réalise le film The Last of England, qui dénonce les violences politiques, sociales et psychologiques qui en découlent.
De son militantisme a émergé de nombreux textes, films et peintures. Il consacre une série de toiles –  Les GHB paintings et les Queer paintings – à l’homophonie et à la diabolisation des malades du sida véhiculés par les journaux britanniques. Son dernier film, Blue, réalisé quelques temps avant sa mort et composé d’une bande sonore diffusée sur un écran bleu, évoque son récit de séropositif.

A partir de 1986, Derek Jarman commence à travailler avec Tilda Swinton pour son film Caravaggio, qui inaugurera 8 ans de collaboration. Le film Eward II lui vaut la coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise en 1991.

SPÉCIALITÉ CINÉMA AUDIOVISUEL DE TERMINALE 2021-2022 : La Sixième Extinction (36’08’’)
Sous les pressions conjointes des événements sanitaires et du calendrier du baccalauréat, nous avons décidé – enseignant, élèves de terminale et intervenants professionnels – de conduire un type de production concentré dans le temps (deux jours de tournage pour raconter quatre histoires), débouchant sur la réalisation d’un film choral. Théâtralisé par les unités de lieu (l’internat du lycée) et de temps (à peine 24 heures de la vie de quelques élèves), le film déroule des épisodes contrastés, liés entre eux par un récit fil rouge déroutant. L’idée mobilisatrice des différentes histoires a été celle de l’altérité, du rapport avec l’autre, à côté ou à l’intérieur de soi. Et si c’est la noirceur qui par moments l’emporte, le film joue aussi sur une ironie ludique et vitale.

Résidence de montage. Ce film a été réalisé avec le soutien de Antre Peaux. 
Film de Laurent Martin, Julien Poisson et Théo Deruchon.

Synopsis
Copacabana, Colombie. Dans une maison, retranchée dans les hauteurs de Medellín, une communauté s’essaie à l’élaboration de techniques psycho-thérapeutiques. Au carrefour entre mysticisme et thérapie systémique –  à la fois patients et thérapeutes – c’est à la refonte d’un système d’interactions qu’œuvrent les protagonistes. La rencontre avec une équipe de tournage curieuse de leurs activités va alors modifier les habitudes et perceptions de chacun.e.s

Présentation 
En 2017 en Colombie, se forme une communauté de voyageur.euse.s d’Europe et d’Amérique autour de l’expérimentation de techniques de psycho-thérapie. S’inspirant de divers courants de la psychologie systémique et alternative, les membres de la communauté décident de consacrer leur temps à l’expérimentation et l’élaboration de nouvelles techniques. Recluse depuis 2018 dans une grande Finca sur les hauteurs de Medellin, les 25 membres de la communauté consacre l’entièreté de leur temps a cette activité, alors centrale dans le quotidien collectif.

Fruit d’une rencontre entre une petite équipe de tournage et cette communauté nouvellement créé en 2018, recluse dans les hauteurs de Medellín, ce film d’immersion tente de rendre compte de la vie et des pratiques de cette communauté. La communauté tentant à cette période de s’ouvrir vers l’extérieur, le film met en scène la rencontre entre l’équipe de tournage, les membres de la communauté et divers protagonistes venu.e.s à leur rencontre.

« Chères amies, chers amis, valeureuses accointances, vagues connaissances et agréables inconnu-es,
Ce furent deux années étranges. Et celle-ci s’annonce non moins bizarre.
S’il y a une leçon qu’il nous faut retenir de ces deux dernières années, c’est que tout ça — cette humanité que l’on croyait acquise — est encore bien plus fragile qu’on ne l’avait pensé. Et notre réponse face à cette donnée ne peut pas être, ne doit pas être, les montées de droites extrêmes, racistes, sexistes et xénophobes.
 
C’est le nouvel an, et vient avec lui l’idée des bonnes résolutions habituelles. Plutôt qu’abandonner ces bonnes résolutions dès la mi-janvier, voyons là une opportunité de concevoir et de donner forme à un nouveau monde. Et prenons-y du plaisir. Un sourire aux lèvres, c’est avec désir et joie que nous entamerons la construction imaginale d’un autre monde, un monde qui ne sera pas le leur, un monde qui ne sera pas soumis à la médiocrité de leurs imaginations atrophiées. Un monde qui ne sera pas fait de peur et d’angoisse. Un monde face auquel il est si facile de s’indigner, mais face auquel il est plus difficile d’opposer de l’imaginaire. Un imaginaire renouvelé, qui se sera départi des notions malades de productivité, de rentabilité, de reconnaissance, de réussite.
Un monde où chaque minute, chaque heure, chaque jour de nos vies comptera réellement. Nous ne voulons plus d’un monde où tout ce qu’il nous restera, ce sera la mémoire du temps que nous avons passé à ne rien faire, et du temps que nous avons passé (et perdu) à vouloir commencer.
 
Un monde où nos vies ne seront plus prisonnières du joug de l’économie de marché et où ce diktat s’envolera comme une feuille morte prise dans la tempête de nos cœurs enamourés.
Au milieu de cette folie totale, alors que la société s’effondre sur elle-même dans le chaos le plus total, n’oublions pas de de créer. Sous le corps social, nos rêves tourbillonnants et nos désirs convulsés sont une usine surchauffée. Car si l’on n’est jamais assez triste pour que le monde soit meilleur, celui-ci n’est jamais assez beau pour que nous arrêtions de rêver.
Et si ton cœur désespère, n’oublie jamais, ami, que c’est au cœur de la nuit, dans l’obscurité la plus profonde et la plus dense, que l’on peut voir les étoiles.
 
William Burroughs a dit : « L’intégralité du système existant peut être évacuée par le rêve si l’on trouve assez de personnes pour rêver au niveau de Gysin. »
Je l’écrivais il y a quelques années déjà, mais ceci est encore plus d’actualité que jamais : rêvons dangereusement, outrageusement, et faisons en sorte que quelque chose qui n’existait pas avant nous, qui n’existerait pas sans nous, arrive.
Donc cette année, mon souhait pour chacun de nous est donc des plus petits et des plus simples : Rêvons. Opposons de l’imaginaire à leur imaginaire. Libérons, relâchons, déchaînons nos imaginaires. Et jetons en l’air la poussière de ce monde cage que nos cœurs ne peuvent plus supporter.
« Our love can destroy this whole fucking world. » —Tetsuo
 
Votre dévoué,
Vincent Capes »
Programmateur, fondateur et pilote de Zo – Anima à Nîmes.
 
Anima nous proposera un programme Hacker le réel les 3 et 4 juin 2022. Programme à découvrir ici : https://antrepeaux.net/hacker-le-reel/

Mes ailes sont prêtes à s’élancer

Tant j’ai plaisir à revenir

Car à rester le temps de vivre

Mon bonheur irait s’amoindrir

Gershom Sholem

 

Production Dovfilm et Bandits-Mages

avec la participation de Bruno Tackels

textes : Walter Benjamin.
Image : Antoine-Marie Meert.
Montage : Isabelle Carlier.
Production : Dovfilm, Bandits -Mages, Châteauroux-Underground.
avec laide du Studio national des arts contemporains Le Fresnoy,
du CNAP, de la DRAC Centre, des rencontres cinémato graphiques de Cerbère.

Hd couleur  Belgique-France-Espagne  2011-2014 – 46 minutes

 

TEASER

 

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Scénariste et réalisateur : Graeme Cole

Direction artistique : Aleksandra Niemczyk

Toutes les informations sur : https://alltheworldsmusicever.com/

Créé dans le cadre d’une résidence EMAP – emare.eu avec le soutien d’Europe Creative.

 

 

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Pendant les Rencontres Mondes Multiples 2020, l’artiste Konrad Korabiewski nous présentait son projet en cours : Krafla.
Alors qu’il aurait dû être en résidence pendant 2 mois à Bourges dans le cadre de notre partenariat avec le réseau EMAP-EMARE, c’est en ligne qu’ont été, pour cette fois, présentés l’artiste et son travail.

Konrad Korabiewski · Skeyti

Un paysage sonore cinématographique et une composition hautement atmosphérique, reflétant des circonstances islandaises distinctes, et comprenant des enregistrements d’un vieux message morse de 1976.
Pièce gagnante du concours international d’art sonore “Europe – Un panorama sonore” 2011.

Krafla est une oeuvre à la fois sonore et visuel résultant d’enregistrements réalisés à la centrale géométrique de Krafla, en Islande. Parti à l’écoute des calderas (chaudron en portugais) et du chant des forages, Konrad Korabiewski enregistre et puise les bruits sourds de cette région volcanique jusqu’à 4m de profondeur.

Une nouvelle résidence de création est programmé pour l’automne 2021 à Bourges. Pendant 2 mois, Konrad Korabiewski poursuivra son travail autour du projet Krafla en profitant notamment de la table d’édition 16mm cédée à l’Antre Peaux par Boris Lehman.

 

Skálar | Sound Art | Experimental Music · Anna Friz | Konrad Korabiewski | Krafla (New York Times Magazine edit)
 

Enregistrements audios sur le terrain : Anna Friz & Konrad Korabiewski, pour la publication de Sonic Voyages paru le 22/09/18 dans le NYT Magazine.

Ce projet a été relayé à l’automne 2018 par le New York Times Magazine dans un article intitulé “Sonic Voyages Issue” répertoriant des voyages à travers le monde, dans des zones constituant des environnements et paysages sonores particuliers, dont l’Islande, en faisant référence aux enregistrements effectués sur le terrain par Anna Friz et Konrad Korabiewski.

Présentation photos : Anna Friz
Projet, musique et réalisation en 2020/2021 : Konrad Korabiewski

Présentation du projet KRAFLA (en cours) lors du festival Werkleitz, Halle (Allemagne)

 

 

En novembre 2020 le média MAKERY rencontre l’artiste : une immersion dans son environnement de création.

Dans les entrailles de la Terre Mère avec Konrad Korabiewski (FR)

Dans cette création, l’acteur de 120 battements par minute, d’Un couteau dans le cœur et de Sauvage Felix Maritaud (qui a étudié à l’école des Beaux-Arts de Bourges) nous invite à un voyage égo-complètement-trippé au sein de la nouvel trilogie des oeuvre de Guillaume Dustan publié chez P.O.L (Oeuvres II (2021)). Entre lecture, auto-fiction et finalement point d’accroche entre un auteur et son lecteur, Félix nous transporte entre commentaire sur le monde, sur l’amour de soi et l’amour de l’autre. 
 
 

Chaque année il y a une chance sur cent que la Seine déborde, les autorités ont mis en place un plan d’urgence en cas de crue baptisé « Plan Neptune ». La catastrophe n’arrive pas forcément plus souvent hier qu’aujourd’hui, mais elle finit toujours par arriver. Au moment où elle surgit, ils ne restent que deux figures qui ne sont pas affectées par l’effondrement de la structure sociale : le fou et le sage. Ceux-ci ne cherchent pas à fuir ou à tromper la mort mais l’attendent extatiques. Entre les deux ce situe le zouave, le gardien du temple, c’est celui qui malgré la situation désespérée, est assez farfelu pour mener à bien sa mission jusqu’au bout, la fantaisie comme unique bouée de sauvetage.
 
PRODUCTION
BANDITS-MAGES et TAMARA FILMS
 
CREDITS
Réalisateur : Simon Fravega
Images : Marie Losier
Montage : Théophile Gay-Mazas
Son : Alix Gastineau
Décors : Marc Sausset
Mixage : Quentin Aurat
Etalonnage : Yannig Wilmann
 
INTERPRETES
Fantazio
Jackie Raynal
David Legrand
Gérald Kurdian
Claire Doyon
Fabrice Cotinat
 
MUSIQUE ORIGINALE
Fantazio
Antonin Tri-Hoang
Francesco Pastacaldi
 
FICHE TECHNIQUE : 
Durée : 29min52sec
Couleur : couleurs
Image : 16:9
Son : Stereo
Langue originale du film: Français
Version sous-titrées : anglais
Type du film : Fiction expérimentale, film d’artiste
Date de fin de production : Mars 2021
Pays de production : France
 

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Focus sur le cinéaste belge Boris Lehman que nous accueillons régulièrement à l’Antre Peaux.

Réalisation : Philippe Zunino.
Production : Bandits-Mages – 2011

Tout le monde vous le dira : Boris Lehman est un cinéaste de la première personne. Il fait partie de cette famille mythique et sympathique qui compte aussi les frères ou cousins Brakhage, Mekas, Morder, De Bernardi, Noren, Hernandez, Kawanaka, Guttenplan, Hanoun, Courant ou Akerman, et qui rapproche le cinéma de la littérature intime et de l’autoportrait.
Il a tout fait pour mériter cette parenté: il a souvent été son propre scénariste, son propre opérateur, son propre monteur. Il a enquêté sur lui-même, fait de l’auto-ethnologie. Il a été l’acteur principal de beaucoup de ses films, rayonnant amant dans Couple, Regards, Positions, enquêteur gentiment narcissique dans Babel, pratiquant la mise en abyme (et l’autodérision) dans Homme portant sonfilm le plus lourd. La plupart de ses films sont des autoportraits, je dirais même, en pensant à ce film où on le voit en « homme de terre » ou à cet autre (Masque) où il se fait faire son masque mortuaire, des auto-embaumements.
Oui, mais voilà, Boris accueille aussi les autres, les fait entrer dans ses films, leur fait une place auprès, en face, à côté de lui. Il est l’auteur d’Album 1, film super 8 d’une heure où il filme ses amis et se fait filmer par eux. Et il vient de réaliser Mes Entretiens filmés où il demande à des critiques amis de parler de son cinéma. Bref, il pratique le narcissisme à plusieurs et ses auto-célébrations ont un casting d’enfer.
Après une projection de ces Entretiens filmés à la Cinémathèque française, Jean Rouch s’est dit frappé de ce que les gens y étaient « ridicules et laids ». En voyant le film, je n’avais cessé de penser le contraire: « Étonnant comme Untel et Untel sont bien, jamais ils n’ont été aussi bien ». Boris feint d’interroger ses interlocuteurs sur lui-même mais c’est pour mieux les faire parler d’eux. Son narcissisme libère le leur, les rend plus confiants et plus libres.
C’est sans doute le syndrome de Christophe Colomb ou des Soeurs Tatin: on ne fait jamais ce qu’on croit, on fait même quelquefois le contraire. Boris Lehman croit faire un cinéma en première personne mais peut-être qu’il a en réalité entrepris le meilleur cinéma en deuxième personne de ces trente dernières années.

Dominique Noguez

Nous travaillons actuellement sur les archives photos de Boris Lehman.

Œuvres produites ou co-produites
de 1998 à 2019

_ « Une Lettre », Thierry Kuntzel, coproduction avec la Maison de la Culture et l’École nationale des Beaux- Arts de Bourges (1998-1999)

_ « Paris », Éric Maillet, installation numérique (1999)

_ « Au hasard Belthassar », Sammy Engramer, 12’ (2001)

_ « Catalogue sans raison », Sammy Engramer, site Internet (2001)

_ Christophe Dubois, 6’ (2001)

_ David Lino, 15’  (2001)

_ « BAADERBANK », Jean-Luc André, site Internet (2001)

_ « Fin de représentation », Renaud Auguste-Dormeuil, site internet, coproduction avec la Caisse des Dépôts et Consignations

_ « Bodydouble 17 », Brice Dellsperger, coproduction avec l’École nationale des Beaux-Arts de Bourges (2001) et la Galerie La Box

_ « Projection égocentrique POC(2) Parcours à Obstacle Cinématographique », 2001, Dispositif Super 8 et bande-son, Pascal Leroux, 0,57’

_ « Pieds nus parcourant le grenier POC(4) Parcours à Obstacle Cinématographique Dispositif vidéo et bande-son (double écran) », 2001, Pascal Leroux, 0,55’

_ « Le bond de bonne heure ou le saut du tréteau », 1997/2001, Installation sonore, Pascal Leroux, coproduction avec la Maison de la Culture de Bourges

_ « Buster suite Glissement horizontal pour traveling vertical », 2001, Dispositif super 8 et bande son, Pascal Leroux, coproduction avec la Maison de la Culture de Bourges, vidéo de 0,50’

_ « La Galerie des Monstres », coproduction avec La Berrichone du Salut, un espace d’exposition itinérant

_ « Micro situations », Marika Bührmann, une série de performances filmées (2002)

_ « Paraboles custom », Julien Celdran, installation chez les particuliers (2003)

_ « DV », Hervé Trioreau, installation en coproduction avec Emmetrop (2005)

_ « RAM », de Thierry Guibert, installation inter-active 

_ « Spectrographie », Œuvre collective, projet initié par Ewen Chardronnet

_ « Champ Libre », Pierre Bamford,

_ « L-INK», Lydie Jean-Dit-Pannel, coproduction Ars Numerica avec le soutien de l’ENSA Dijon (2008)

_ « Dialogue Fictif n°9 : Chercher Cinéma » , de La galerie du Cartable 45’ (2008)

_ « The Fallen Artist », Philippe Zunino (avec David Legrand)

_ « BUP Jardin », Nicolas BOONE, coproduction avec l’auteur, 8’42  (2008)

_ « À l’intérieur », Enna Chaton et Stephane Despax

_ « Périgrinations et autres choses », João Tabarra et David Legrand

_ « La Marelle et le épouvantails », David Legrand et Boris Lehman, coproduction DOV Films (2011)

_ « Survival Park, end of the world in Bugarach », Ewen Chardronnet et Elise Charbey, coproduction avec Labomédia, 22’ (2012)

_ « Lunaticus », Marissa Viani Serrano, Résidence EMAN#EMARE, 2’20 (2012)

_ « Les maisons Phénix renaissent toujours de leurs cendres », Sandra Emonet et Myriam Pruvot, en collaboration avec Guillaume Le Baube, photographe et OSP (Open Source Publishing), 4’40 (2011-2013)

_ « Field of broken dream », Guillaume Landron, coproduction (2012-2013)

_ « Paradox », David Legrand, Boris Lehman & Marie Losier, coproduction DOV Films (2013)

_ « Les oreilles sont des points cardinaux », projet Musical-India (échange entre la région Centre et le Tamil Nadu), coréalisation Isabelle Carlier et Fantazio, co-production Emmetrop, 60’ (2013)

_ « The Player – Cloud Berry », Bertrand et Arnaud Dezoteux, coproduction Baldanders Films, 26’24, (2014)

_ « 1973 (cellule pédagogique) », Sammy Engramer, coproduction AAAR

_  « K-9 Topology: I Hunt Nature And Culture Hunts Me », Maja Smrekar (Prix Ars Electronica) 8’36 (2014)

_ « Monts & merveilles », 2014, 45’, Cédric Michel, coproduction Sans Canal Fixe

_ « INTRUDERS », A-LI-CE et Jan Bode, coproduction CICLIC 3’17 (2014)

_ « La Maesta di Duccio », Andy Guérif et Pascal Da Rosa, production Capricci, 1h (2015)

_ « Sounding the Future », Gail Priest, Résidence EMAN#EMARE (2014-2015)

_ « Perspection », Matthew Biederman & Pierce Warnecke, Résidence EMAN#EMARE, 4’01 (2015)

_ « L’ Art de s’égarer », Boris Lehman, David Legrand, et Bruno Tackels, coproduction Dov Film, vidéo de 45’ (2015)

_ « The Temptation of St Anthony », John Sanborn, coproduction avec l’auteur, installation vidéo,35’ (2016)

_ « Phasme », Maeva Ranaïvojaona, coproduction Coktails Productions, Short Film Corner – Festival de Cannes (2016)

_ « Making Circle #7 », Magali Sanheira, 21’02 (2017)

_ « Le Zouave de Neptune », Simon Fravega (en cours de montage) (2017)

_ « Trans*Plant, ma maladie est une création artistique », film du workshop, 9’50, Isabelle Carlier et Quimera Rosa (2017)

_ « Pensées aléatoires », John Sanborn en collaboration avec Pascal Lièvre, coproduction avec l’auteur, installation vidéo (2018)

_ « Universal Ear », Graeme Cole, résidence EMAN#EMARE (2018)

_ « The Siren’s Dream », Aleksandra Niemczyk, résidence EMAP (en cours de post-production) (2018)

_ « Ecosex, User’s Manual », Isabelle Carlier, coproduction La Mule Au Web, 75’ (2019)

_ « Felix in Wonderland », Marie Losier, avec Felix Kubin, production Ecce Film, 49’ (2019)

_ « Bunny Boy’s back », The Residents (2019)

_ « Hot Bodies – Drive In », Gérald Kurdian (en cours de production) (2019)

_  « Octobre à Barcelone », Érik Bullo (2019)

_ « Circulos » de Julien Poisson, Théo Peruchon et Laurent Martin, post-production (2019)

_  « TransPlant, le film à Génialis » de Isabelle Carlier pour l’installation de Quimera Rosa (2019)

_  « Unborn 0X9 » de Shu Lea Chaeng et Ewen Chardronnet, co-production UrsuLab, La Labomédia et Makery

 

Portraits filmés

_ « Roger Cochini », par Philippe Zunino

_ « Mathieu Simon », par David Legrand (2014) 19’

_ « Le Dispositif : Pacôme Thiellement et Thomas Bertay », par Philippe Zunino

_ « Un génie sans talent », par Philippe Zunino

_ « Jean Barberis », par Julien Gasc

_ « FAIRE DE L’ART POLITIQUEMENT, QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE ? », conférence de Thomas Hirschhorn, par Philippe Zunino

_ « Solaris, Dominique Blais », par Philippe Zunino

_ « Michel Giroud, un portrait des différents états du JE », par Philippe Zunino

_ « Mon cher Philippe », par Sammy Engramer

_ « Paz Lenchantin », par David Legrand

_ « Marissa Viani Serrano Ocampo », par Philippe Zunino

_ « Bernard Stiegler », portrait en quatre volets, par Philippe Zunino

_ « Boris Lehman », un portrait, par Philippe Zunino

_ « Steve Mackay, Fun House », par Jérôme Fino

_ « The Picnic Near the Lake Shore », Hervé Coqueret, par Philippe Zunino

_ « Mécanique générale », Thierry Guibert, par Philippe Zunino

 

Catalogue de diffusion de films non produits par Bandits-Mages :

_ «Goodbye Gauley Mountains », VOSTFR film Goodbye Gauley Mountains, Beth Stephens avec Annie Sprinkle (2013), 1h10’

_ « The real life of Diana », Clément Baratte, 67’,2018

 

Editions :

_ « Méandres et Média », à propos de l’oeuvre de John Sanborn, directeur de publication : Stephen Sarrazin, 2016

_ « Bunny Boy’s Emails », The Residents, 2019


Si vous êtes intéressé.e.s par l’un des films du catalogue, envoyez un e-mail à : isabelle.carlier@antrepeaux.net. 

Une fable où Donna Haraway à bord d’un vaisseau spatial exerce notre imagination à aller en visite : visiter des mondes en train de se former, pour s’enchevêtrer. Avec, faire entendre, rendre visible et existant les êtres-compagnes qui peuplent ces mondes, tout en faisant référence à la science-fiction, aux féminismes spéculatif, ou à la science Fantasy. C’est aussi pour moi la volonté de fabriquer une histoire drôle, simple et radicale, en entremêlant les voix de mes ami.e.s et des êtres dont je me sens le plus proches avec l’esprit des auteurices qui nous racontent enfin une autre histoire de notre époque. Please, please another story, le tout jouer par des avatars numérique en 3D.

 

Les Paysages de Cristal Black, film créé à l’issue d’une résidence menée en partenariat avec Ciclic, de 2019 à 2020.

Les paysages de Cristal Black est un ensemble de pièces performé proposé par Anne Kawala depuis 2016. Chacun des paysages traversent des questions communes à la programmation d’Emmetrop et à l’autrice. Care, anthropologie, habiter, apprentissage, milieu, tisser, désirs, assembler, pratiques. Cette saga met en scène les aventures de Cristal Black et de ses ami.es qui rejoignent la forêt de la vieille origine depuis l’une des multiples villes qui interconnectées entre elles forment LA ville.

Club Contra-Sexuel est une expérience de dj set rituel en ligne comme un massage érotique en audio pour réveiller les corps invisibles, les organes inventés.

Il met en commun les forces d’évocation de la science-fiction queer, les chants réparateurs du féminisme militant, les états polymorphes des musiques de club, la bande son d’un film post-porno peut-être. Ensemble et dans un bain sonore joué et interprété en direct, on plonge en soi-même comme dans un monde fluide où la jouissance s’exprime dans des formes mulitpliées.

Interdit au -18 ans

 

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Ce film est une histoire queer de l’environnement ! Il prend racine dans le changement de paradigme suivant : passer de la « Terre comme mère » à la « Terre comme amante ». Un portrait des artistes Annie Sprinkle et Beth Stephens, autrices de the  Ecosex manifesto.

59′, 2014-2020

 

 

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