Entretien avec Takihiro Yamamoto, PDG de l’entreprise d’algues nori Yamamoto Noriten Company à Tokyo, fondée en 1849. Au Japon, premier pays au monde pour la longévité, les gens mangent de la « nori » , qui est fabriquée à partir d’algues naturelles, comme source précieuse de nutrition depuis les temps les plus anciens. La nori a largement contribué à la culture mondialisée des sushis : nous la retrouvons entourant nos makis. Si l’on remonte dans l’histoire, on constate dans le premier code de lois du Japon, le Taiho-Ritsuryo, établi il y a douze siècles, que la nori était déjà nommée dans les produits de la terre/mer utilisés comme outils de taxation, telle une dîme que l’on payait à la cour impériale de Kyoto. La nori a été cultivée après la mise en place de la technologie de culture à l’ère Edo, il y a environ 300 ans, en raison de sa forte valeur nutritive provenant de la mer. Depuis lors, la nori est devenue l’un des aliments les plus populaires dans les familles japonaises et un cadeau très apprécié. La société Yamamoto Noriten a été fondée à l’époque d’Edo en 1849 et jouit aujourd’hui d’une grande confiance de la part de la population en tant qu’entreprise productrice de nori de haute qualité. Cette série d’entretiens fait partie du projet de recherche artistique « Homo Photosyntheticus » de Ewen Chardronnet et Maya Minder. Le projet Homo Photosyntheticus est une co-production Antre Peaux / ART2M-Makery et est co-financé par le programme « Art et développement durable : les acteurs culturels s’engagent » de la Région Centre-Val-de-Loire et par le programme Europe Créative de l’Union Européenne (projet More-Than-Planet). https://www.makery.info/ https://www.more-than-planet.eu/ https://prohelvetia.ch/fr/ Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre de l’appel à projet 2022 de la Région Centre-Val de Loire et de la COP régionale « TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET RESILIENCE : LES ACTEURS CULTURELS S’ENGAGENT » Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre du projet More-Than-Planet (2022-2025), co-financé par le programme Europe Créative de l’Union Européenne. Le projet est mené conjointement par ANTRE PEAUX et MAKERY avec le soutien de la Fabrique d’Usages Numériques de Tours (37000). « Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. » « Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. » Crédit: Entretien réalisé par Cherise Fong et Maya Minder Prises de vue : Ewen Chardronnet Montage et sous-titrage : Quentin Aurat, Cherise Fong, Ewen Chardronnet
Armand Gypteau – Paysan Bleu Entretien avec Armand Gypteau, producteur de spiruline dans la ferme aquacole Paysan Bleu, située à la Riche (37) en France. Interview par Ewen Chardonnet et Maya Minder, dans le cadre du projet Homo Photosyntheticus ; projet de résidence à Antre-Peaux, initié à l’occasion de l’ouverture de l’UrsuLab en octobre 2021. Armand est producteur de spiruline dans la ferme aquacole Paysan Bleu, située à la Riche (France), et nous parle ici des propriétés culinaires et écologiques de cette bonne cyanobactérie, mais aussi de ses propriétés médicinales et de la manière de l’élever. En 2019, Armand créé sa ferme aquacole route Saint-Genouph, au cœur des terres maraîchères de La Riche en Touraine, après s’être formé au métier de « spirulinier » auprès de la Fédération des Spiruliniers de France, qui compte aujourd’hui des centaines de producteurs. La spiruline est un embranchement de cyanobactéries (bactéries capables de photosynthèse), riche en qualités nutritionnelles et apparue sur Terre il y a 3,5 milliards d’années. Prisée notamment par les civilisations précolombiennes, on trouve des traces de sa consommation du 12ème au 16ème siècle. Nécessitant peu d’espace et d’eau pour sa production, riche en protéines, minéraux et oligo-éléments, la spiruline possède de nombreux avantages et sa culture a peu d’impact écologique ; l’engouement récent pour cette cyanobactérie (appelée à tort microalgue) a permis a de nombreuses fermes aquacoles de se multiplier ces dernières années, et l’intérêt pour la spiruline s’étend également à l’exploration spatiale, l’Agence Spatiale Européenne et la NASA se penchant déjà dessus. Cette interview extraite d’une série prend part à deux projets artistiques distincts : Green Open Food Evolution A dietary proposal on how to become Homo Phoyosyntheticus par Maya Minder & Roscosmoe The worm that wanted to go to space par Ewen Chardonnet. Cette série d’entretiens fait partie du projet de recherche artistique « Homo Photosyntheticus » de Ewen Chardronnet et Maya Minder. Le projet Homo Photosyntheticus est une co-production Antre Peaux / ART2M-Makery et est co-financé par le programme « Art et développement durable : les acteurs culturels s’engagent » de la Région Centre-Val-de-Loire, par le programme Europe Créative de l’Union Européenne (projet More-Than-Planet), ainsi que du soutient du swiss arts council prohelvetia. https://www.makery.info/ https://www.more-than-planet.eu/ Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre de l’appel à projet 2022 de la Région Centre-Val de Loire et de la COP régionale « TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET RESILIENCE : LES ACTEURS CULTURELS S’ENGAGENT » Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre du projet More-Than-Planet (2022-2025), co-financé par le programme Europe Créative de l’Union Européenne. Le projet est mené conjointement par ANTRE PEAUX et MAKERY avec le soutien de la Fabrique d’Usages Numériques de Tours (37000). « Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. » « Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. »
Entretien avec Hideo Iwasaki, directeur de la plateforme metaPhorest de bio-art et bioésthétique de l’Université Waseda de Tokyo. Biologiste et artiste, Hideo Iwasaki est professeur au département d’ingénierie électrique et de biosciences de l’Université Waseda à Tokyo. Il s’intéresse à la relation complexe entre les visions scientifiques, philosophiques, culturelles, historiques et esthétiques de la vie. Il travaille à la fois dans les domaines de la science biologique (formations de motifs spatio-temporels à partir des rythmes circadiens, différenciation et formation de motifs de colonies chez les cyanobactéries) et dans l’art contemporain (art du papier découpé, bio-art). En 2007 il fonde metaPhorest, une plateforme interdisciplinaire art/science en biomedia et bioesthétique, où artistes et biologistes partagent un espace pour la science et l’art simultanément. Les organismes stars au cœur du travail scientifique d’Hideo Iwasaki et de son laboratoire sont les cyanobactéries. Celles-ci (également connues sous le nom d’algues bleu-vert) sont à l’origine des formes de vie plus complexes sur Terre et constituent l’un des organismes les plus répandus, notamment dans les régions polaires, les océans, les lacs, les étangs, les rivières, les sols et les déserts. Elles ont commencé la photosynthèse oxygénique en obtenant de l’énergie présente dans l’eau, grâce à l’énergie solaire il y a environ 2,5 milliards d’années. Elles sont ainsi à l’origine de la Grande Oxygénation qui a fait de la Terre une planète riche en oxygène moléculaire. Sur la base de la symbiose cellulaire, on pense qu’elles sont les ancêtres des chloroplastes des plantes supérieures, toute source de carbone dans le corps des organismes terrestres étant dérivée des réactions photosynthétiques des cyanobactéries et des plantes. Quand il était enfant, Hideo Iwasaki s’est sérieusement demandé pourquoi il ne pouvait pas lui-même réaliser la photosynthèse : « Si je pouvais le faire, je pourrais passer une journée entière en me prélassant simplement au soleil ! » Cette idée guide largement son travail artistique depuis plus d’une dizaine d’années, ce qui l’a conduit à développer par exemple les projets Photoautotropica ou encore CyanoBonsai. Ces projets l’amènent à questionner son rêve enfantin des « humains verts ». Prend-il la direction d’une utopie ou d’une dystopie ? Nous lui avons demandé s’il avait trouvé une réponse à cette question et ce que signifiait pour lui le « devenir Homo Photosyntheticus » que nous explorons dans cette série pour PALM. Maya Minder et Ewen Chardronnet Cette série d’entretiens fait partie du projet de recherche artistique « Homo Photosyntheticus » de Ewen Chardronnet et Maya Minder. Le projet Homo Photosyntheticus est une co-production Antre Peaux / ART2M-Makery et est co-financé par le programme « Art et développement durable : les acteurs culturels s’engagent » de la Région Centre-Val-de-Loire et par le programme Europe Créative de l’Union Européenne (projet More-Than-Planet). https://www.makery.info/ https://www.more-than-planet.eu/ Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre de l’appel à projet 2022 de la Région Centre-Val de Loire et de la COP régionale « TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET RESILIENCE : LES ACTEURS CULTURELS S’ENGAGENT » Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre du projet More-Than-Planet (2022-2025), co-financé par le programme Europe Créative de l’Union Européenne. Le projet est mené conjointement par ANTRE PEAUX et MAKERY avec le soutien de la Fabrique d’Usages Numériques de Tours (37000). « Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. »
MELiSSA, un projet de l’Agence Spatiale Européenne Deviendrons-nous des « petits hommes verts » si nous établissons des colonies humaines sur Mars ? Cela pourrait être bien possible, dans la mesure où les micro-algues, et en particulier la chlorelle et la spiruline, sont des candidates majeures pour accompagner les humains dans l’exploration spatiale. Leur culture prend peu de place, est stable et relativement simple, et permet de renouveler l’air de l’habitat par la photosynthèse et d’offrir un complément alimentaire extrêmement riche en nutriments. Leur consommation prolongée pourrait-elle entrainer des évolutions de notre microbiote, et qui sait, de notre physiologie ? Rencontre avec le programme MELiSSA, Micro-Ecological Life Support System Alternative de l’Agence Spatiale Européenne, qui se donne pour objectif de développer les technologies d’un futur système support-vie régénératif pour les missions spatiales humaines de longue durée. Visant à atteindre le plus haut degré d’autonomie, l’intérêt est donc de produire de la nourriture, de l’eau et de l’oxygène à partir des déchets de la mission et MELiSSA vise idéalement à créer un écosystème circulaire et artificiellement fermé. Dirigé depuis 1990 par le professeur Christophe Lasseur, MELiSSA a mené en 2017 (soit trente ans après l’expérience chinoise) une expérience à bord de la Station Spatiale Internationale, la mission ArtemISS – abréviation de « Arthrospira gene Expression and mathematical modelling on cultures grown in the International Space Station » (expression génétique et modélisation mathématique d’Arthrospira cultivées dans la Station Spatiale Internationale) – impliquant un photobioréacteur qui permet de déterminer comment la microgravité et les radiations spatiales influent sur le taux de croissance de l’Arthrospira, ou Limnospira indica, plus connue sous le nom de spiruline. Fort du succès de cette mission (la spiruline se développe comme sur Terre), une expérimentation avec un équipage de rats qui pourront respirer grâce à l’oxygène fourni par des bioréacteurs de spiruline devraient également rejoindre l’ISS plus tard dans la décennie. Nous voulions en savoir plus et sommes allés en novembre 2021 à l’Université Autonome de Barcelone à la rencontre du Dr. Francesc Gòdia, directeur de l’usine test du programme MELiSSA, puis au European Space Research and Technology Centre (ESTEC) de l’Agence Spatiale Européenne à Noordwijk aux Pays-Bas pour rencontrer Christophe Lasseur et sa collègue, la Dr. Sandra Ortega Ugalde. Crédits : Entretiens réalisés par Ewen Chardronnet Prise de vue et montage : Sandra Bühler Mixage : Quentin Aurat Sous-titrage : David Bernagout Cette série d’entretiens fait partie du projet de recherche artistique « Homo Photosyntheticus » de Ewen Chardronnet et Maya Minder. Le projet Homo Photosyntheticus est une co-production Antre Peaux / ART2M-Makery et est co-financé par le programme « Art et développement durable : les acteurs culturels s’engagent » de la Région Centre-Val-de-Loire et par le programme Europe Créative de l’Union Européenne (projet More-Than-Planet). https://www.makery.info/ https://www.more-than-planet.eu/ Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre de l’appel à projet 2022 de la Région Centre-Val de Loire et de la COP régionale « TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET RESILIENCE : LES ACTEURS CULTURELS S’ENGAGENT » Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre du projet More-Than-Planet (2022-2025), co-financé par le programme Europe Créative de l’Union Européenne. Le projet est mené conjointement par ANTRE PEAUX et MAKERY avec le soutien de la Fabrique d’Usages Numériques de Tours (37000). « Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. »
Le projet Humalga propose une évolution construite et alternative de l’espèce humaine au croisement de l’humain et de l’algue, un destin évolutif vers l’humalgue. Les artistes présentent des installations d’art biologique, associées à des publications, symposiums ou contextes théoriques de spéculation sur une trans-espèce créée biotechnologiquement par l’hybridation et la modification génétique de l’humain et de l’algue de telle manière que les deux organismes se présentent comme deux entités vivantes distinctes qui vont alterner xénogénétiquement d’une génération sexuelle (humaine) à une génération asexuelle (algale). Comme le précise Šebjanič sur son site internet, Humalga « explore notamment l’instinct de survie de l’homme en tant qu’espèce, évalue le projet dans le contexte de l’anxiété écologique actuelle, examine les questions bioéthiques impliquées et envisage des scénarios futurs impliquant l’humalgue » Au cœur de la recherche, les artistes proposent des « wet symposiums » publics animés par l’engagement d’experts/chercheurs qui contribuent ainsi à la formation même de l’œuvre d’art. Comme argumente Petrič, « en tant que projection composite, l’humalgue est un outil heuristique qui nous éloigne de l’avenir normal, continu, anticipé, et qui, ce faisant, nous permet non seulement d’observer les paradigmes et les contextes qui définissent l’humanité, mais aussi d’appliquer un nouveau discours, la terRabiologie. » Le projet Homo Photosyntheticus est une co-production Antre Peaux / ART2M-Makery et est co-financé par le programme « Art et développement durable : les acteurs culturels s’engagent » de la Région Centre-Val-de-Loire et par le programme Europe Créative de l’Union Européenne (projet More-Than-Planet). https://www.makery.info/ https://www.more-than-planet.eu/ Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre de l’appel à projet 2022 de la Région Centre-Val de Loire et de la COP régionale « TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET RESILIENCE : LES ACTEURS CULTURELS S’ENGAGENT » Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre du projet More-Than-Planet (2022-2025), co-financé par le programme Europe Créative de l’Union Européenne. Le projet est mené conjointement par ANTRE PEAUX et MAKERY avec le soutien de la Fabrique d’Usages Numériques de Tours (37000). « Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. »
À l’occasion de l’ouverture de l’UrsuLab en octobre 2021 et du démarrage de la résidence Homo Photosyntheticus de Ewen Chardronnet et Maya Minder, les artistes se sont entretenus avec le collectif espagnol Quimera Rosa sur leur projet Trans*Plant et le devenir photosynthèse. Interview vidéo (crédits) © Ewen Chardronnet et Maya Minder Co-réalisation (cadrage et montage) : Sandra Bühler Traduction et sous-titrage : Arielle Estrada, Ewen Chardronnet, David Bernagout Trans*Plant est un projet transdisciplinaire, initié par Quimera Rosa en 2016, qui utilise des systèmes vivants et est basé sur l’auto-expérimentation : c’est un processus qui implique une transition « humain > plante » dans différents formats. Le projet juxtapose des disciplines telles que les arts, la philosophie, la biologie, l’écologie, la physique, la botanique, la médecine, les soins infirmiers, la pharmacologie et l’électronique. Trans*Plant entend développer un projet qui s’implique dans les débats actuels sur l’Anthropocène à partir d’une perspective qui n’est pas basée sur « l’exceptionnalisme humain et l’individualisme méthodologique », mais qui aborde le monde et ses habitants comme le produit de « processus cyborg », de « devenir avec » et de « sympoïèse ». Quimera Rosa nous engage à penser à une écologie non anthropocentrique devant « passer d’identités fondées sur des essences à des identités fondées sur des relations ». Ils nous expliquent le processus de transition humain>végétal incluant un protocole d’injection de chlorophylle auquel ils se sont expérimentés et qui, par les peurs, les fantasmes et les jugements qu’il génère, ouvre le débat sur le système identitaire. Le collectif l’affirme : « un processus d’auto-expérimentation n’est pas un processus individuel, il est toujours collectif ». Et nous rappelle que « obtenir une molécule pure de chlorophylle est aussi difficile que de se procurer de la testostérone auprès de l’industrie pharmaceutique et biomédicale ou du système juridique et sanitaire. Toute vie est brevetée », alertent-ils. Le projet Homo Photosyntheticus est une co-production Antre Peaux / ART2M-Makery et est co-financé par le programme « Art et développement durable : les acteurs culturels s’engagent » de la Région Centre-Val-de-Loire et par le programme Europe Créative de l’Union Européenne (projet More-Than-Planet). https://www.makery.info/ https://www.more-than-planet.eu/ Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre de l’appel à projet 2022 de la Région Centre-Val de Loire et de la COP régionale « TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET RESILIENCE : LES ACTEURS CULTURELS S’ENGAGENT » Le projet Homo Photosyntheticus est réalisé dans le cadre du projet More-Than-Planet (2022-2025), co-financé par le programme Europe Créative de l’Union Européenne. Le projet est mené conjointement par ANTRE PEAUX et MAKERY avec le soutien de la Fabrique d’Usages Numériques de Tours (37000). « Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. »