Summer Camp : Radical Pedagogys

Informations pratiques

*Prévoir tentes, sac de couchage et vêtement et essentiels de toilettes.

Pour les personnes ne pouvant pas dormir sous tentes, une solution sera mise en place sur demande. Pour toute autre demande spécifique, nous contacter.

Informations et inscriptions par mail à inscription@antrepeaux.net

 

Julien Ribeiro

Anthropologue de formation, Julien Ribeiro est curateur et fondateur du Lavoir Public, espace de création dédié aux écritures en mutation à Lyon, qu’il a dirigé jusqu’en 2016. Il travaille sur les impacts qu’a le politique sur nos vies et sur nos processus de création, la place des minorités jouant un rôle central dans cette recherche. Membre fondateur du collectif WAW (archive LGBTQI et Art contemporain), il est associé à la programmation de l’exposition David Wojnarowicz — History Keeps Me Awake at Night au Mudam (2019) et fait notamment partie du comité de suivi de l’exposition Histoire et mémoires des luttes contre le VIH/sida(2021) au Mucem de Marseille. Il travaille aujourd’hui sur les savoirs «silenciés», la maladie comme partenaire en tant que curateur associé à l’Antre Peaux (Bourges) et plus généralement aux nouvelles formes de transmissions des avoirs. Il s’occupe de la rubrique «Sida et cultures» de la revue Remaides. Il a été lauréat 2021 de la cité internationale des arts en collaboration avec le Cnap, la recherche qu’il y effectua porte sur les liens entre justice réparatrice et esthétique. Dès Septembre 2022, il sera l’artiste associé à l’université de Lille dans le cadre de la résidence Airlab avec le soutien du Fresnoy afin d’entamer une recherche autour de Cookie Mueller, des temporalités queers et de la traduction collaborative.

Anne-Sarah Huet

Anne-Sarah Huet est poète, artiste et enseignante-chercheuse en économie. Autodidacte, elle a développé sa pratique des arts visuels auprès des artistes et adelphes avec lesquel·les elle a collaboré. Elle termine actuellement un diplôme supérieur de recherche en art à l’ESAAA où ses travaux concernent principalement les tokens, l’art et l’identité. Ses dernières recherches portent sur la fictionnalisation du trouble dissociatif de l’identité sur les blogs et média sociaux.

Guilhem Monceaux

Guilhem Monceaux (né en 1987) est un commissaire d’exposition indépendant basé à Paris. Il s’intéresse aux liens entre les pédagogies critiques et l’art à travers différents formats (expositions, ateliers, conférences, publications). Il aété chargé des expositions à Triangle France (Marseille), au FRAC Champagne-Ardenne (Reims), au Centre d’Art Contemporain Chanot (Clamart) et enseigne à l’Université de Paris Diderot - Paris 7 depuis 2020. Il collabore actuellement avec Mécènes du Sud Montpellier -Sète sur une exposition monographique d’Ane Hjort Guttu et sera en résidence au centre d’art 40m3 à Rennes au printemps. Précédemment, il a organisé des expositions à Somme Toute (Clermont-Ferrand), au Centre d’Art Contemporain Chanot (Clamart), à + Dede (Berlin), à Bagnoler (Bagnolet) et à participé à des résidences à Tabakalera (San Sebastian) et Thank you for coming (Nice).

Peggy Pierrot

Peggy Pierrot vit et travaille à Bruxelles. Elle travaille principalement avec différentes associations et structures pédagogiques ou de recherche. Ses outils favoris sont les sciences humaines et les logiciels libres. Elle est enseignante à l’erg en Théorie des médias et de la communication. Elle intervient également au sein du master Récits et expérimentation - Narration spéculative.

Ndayé Kouagou

Ndayé Kouagou est un artiste, performeur basé à paris, sa pratique s’articule principalement autour de textes dont il est l’auteur. Volontairement ou involontairement confus, il tente tant bien que mal d’apporter une réflexion sur ces 3sujets; la légitimité, la liberté et l’amour. Le résultat est... ce qu’il est. Il décrit son travail comme «assez intéressant, mais pas si intéressant que ça ou peut être pas intéressant du tout». Il a notamment présenté son travail à Auto Italia South East(Londres), Wiels (Brussels), Centre George Pompidou (Paris),Centrale Fies (Dro/Italie) et à Lafayette Anticipation (Paris) où il a aussi lancé son projet d’édition YBR* (Young Black Romantics).

Sabrina Soyer

Sabrina Soyer, allias sabiche, est artiste et écrivaine, elle vit à Jutigny, un petit village gay friendly en Seine et Marne. Elle fait partie d’une nébuleuse lesbienne dont les recherches lyriques prônent toutes formes possibles d’érotisme, et la supériorité des savoirs transmis par contact physique. Son écriture peut prendre plusieurs formes: poésie, essai, traduction, performance, pièce audio, affiche, installation...sabiche a écrit de nombreux poèmes et chansons pour ses amant·es, poèmes destinés à être performés sur scène, plus qu’à être lus dans un livre, ce qui lui vaut une réputation de Drama queen par-delà les frontières d’Île de France. Elle a créé les ateliers d’écriture & traduction expérimentale: How to become a Lesbian, à Paris, lorsqu’elle enseignait à The Cheapest University, puis a créé la revue éponyme issue de ces ateliers, dont le dernier numéro: How to become a Mother fuckin elegist. Ses recherches portent sur l’écriture expérimentale, l’histoire des féminismes et des mouvements queer dans l’art et la littérature, les relations entre genres littéraires et construction sociale des genres. Elle travaille actuellement en duo avec Lisa Robertson sur un livre: «I of song», mêlant poèmes, recettes de gâteaux et traductions de la trobairitz Na Castelloza, à paraître chez Nion Editions

Summer Camp autour des pédagogies radicales à l’intention des activistes, des travailleur·euses de l’art, des enseignant·es et des étudiant·es.

Durant ce Summer Camp, nous discuterons de nos expériences avec les pédagogies radicales et l’éducation orientées vers la justice sociale à travers nos vécus d’activistes, de travailleur·euses de l’art, d’enseignant·es et d’étudiant·es.

Depuis l’ascension des mouvements tels que la lutte contre le VIH/sida, Black Lives Matter, NiUnaMenos et MeToo entre autres, il y a cette vague d’étudiant·e·s activistes qui exigent de plus en plus des modèles qui contrent les précédents ableistes-patriarcaux-coloniaux et autrement discriminatoires. Qui exige une nouvelle accessibilité aux savoirs plus libre et plus horizontale. Cette discussion urgente a aussi lieu dans le domaine de l’art, avec de nombreuses conversations menées par des étudiant·e·s et des enseignant·e·s visant à remettre en question et à transformer le paysage contemporain de l’art en produisant de nouvelles connaissances et finalement un Nouveau Monde de l’art. 

Cette semaine, à l’Antre Peaux, se fabriquera et se vivra ensemble. Des interventions sont prévues les matins et le reste du programme et les repas s’imagineront collaborativement. Nous dormirons sous tentes*, nous cuisinerons nos repas et vivrons au gré de nos discussions et propositions collectives. 

Nous vous invitons, si vous le souhaitez à venir avec des textes sur ces questions afin de potentiellement produire collectivement un reader. 

De la situation des artistes, aux failles des pédagogies actuelles en passant par des expériences menant à plus d’inclusion et à des tentatives de pédagogie radicale, nos sujets seront vastes et se construiront avec vous. 

Un événement public est envisageable le 15 juillet au soir si nous le souhaitons ensemble. Le respect sera au cœur de cette semaine.