Soirée apéro pour un moment de rencontres et d’échanges autour de la culture reggae dub. Reggae Ambassadors, 100 % reggae français, 2018, Alexandre Grondeau et Andréa Dautelle. Le reggae français n’a jamais été aussi populaire. On n’a jamais autant recensé de groupes, de sound systems, de sites Internet, de blogs, d’émissions de radios locales, de fanzines, d’activistes. Mais il reste curieusement absent de la bande FM, de la presse nationale et des chaînes de télévision. Après le succès de Reggae Ambassadors, la légende du reggae, dédié aux roots jamaïcain, nous avons voulu plonger dans le mouvement reggae français et chercher à comprendre pourquoi il existait un tel silence autour de lui.
En mai, fais ce qu’il te plaît ! Puissance atmosphérique et noise, avec des synthés rock sous hypnose. Un cocktail de mi-saison à découvrir avec des nouveaux albums de deux formations françaises emblématiques et scéniques incroyables et un trio inédit au delà des conflits Russe- Ukraine-France électroacoustique ! Un concert d’une éclatante noirceur ! Sister Iodine – Noise rock – Paris Franc-tireur et tête chercheuse de la scène noise française, le trio a développé une formule unique à la croisée des genres et des poisons, où à coup de guitares et de batterie lacérées, le groupe cherche comme une sorte de confusion terminale entre rock et chaos. Son dernier album » VENOM », unanimement célébré, est un disque d’une noirceur sauvage toujours plus acide et violent ou le groupe déploie dans une formule unique, fureur no-wave, bruits brut, électroniques abrasifs, et poison venu du black metal originel. Le groupe sort son nouvel album « HOLLOZONE » en mars 2023 sur le label Nashazphone. Rien Virgule – Synth Rock Hypnotique – Rennes Suite à la disparition de Jean-Marc, l’un de ses membres, personne n’aurait su dire si Rien Virgule allait continuer. Les principaux intéressés, Anne, Mathias et Manuel, non plus. Quelle réponse donner à une telle épreuve ? Sur les contours du deuil, la vie s’écoule, et en rejouant de la musique à trois, une évidence s’imposait : c’était la même sève incandescente qui pulsait entre eux, celle qui irriguait les sillons de leurs deux précédents disques, celle qui fascinait le public à chacun de leur concert et en faisait des événements. Et avec elle, vint l’envie de se remettre à l’ouvrage et de se lancer dans un troisième disque. Alors que l’album a pour titre un vers tiré d’un haïku (‘la consolation des violettes’), cette forme poétique à la brièveté radicale, il choisit à l’inverse de s’étirer, de s’affranchir des contraintes du simple vinyle et de pleinement déployer ses ailes pour atteindre une envergure inédite. Quand le haïku peut se déclamer en un souffle, la musique de Rien Virgule en déchaîne une multitude, façonnée par les parcours de ses membres qui, à la manière de White Noise, ont longtemps louvoyé dans des pratiques expérimentales avant de livrer leur vision très personnelle de la pop. On prend toute la mesure de l’ambition du groupe qui sur cette durée peut enfin mêler, grâce à une véritable science de la narration, des morceaux écrits où on jugerait apercevoir les volutes mélodiques d’un Robert Wyatt, à d’autres issus de séances totalement improvisées. Ces dernières étant découpées et recollées, à la manière de Tel Marcero pour les albums de Miles Davis, jusqu’à composer des fictions de laboratoire avec la bande magnétique. Jean-Marc, avec son instrumentarium bricolé, aura légué sa part de chaos aux autres membres du groupe, qui continuent de faire résonner avec délicatesse un fatras de métal et de verre brisé comme autant d’étincelles de vie. ‘La consolation des violettes’ est un univers tissé de travellings au bord du gouffre, de poèmes tracés au fer à souder et habité d’un élan de liberté viscérale, vibrante et intimement bouleversante. Katya Shirkova (Russie) + Georgiy Kuznetsov + (Ukraine) + Stephane Joly (France) – Électroacoustique expérimentale
Première de création Une coproduction Antre Peaux Antre Peaux soutient depuis de nombreuses années le travail de la chorégraphe tourangelle Hélène Rocheteau. Accueillie avec le duo Blast, le triptyque La nuit manquante et les courts solis de Qarrtsiluni, c’est aujourd’hui la création Fuglane que nous soutenons, et dont vous avez eu l’occasion de voir différentes étapes de travail jusqu’à la première aura lieu le mardi 23 mai. FUGLANE est un solo pour le danseur Vincent Dupuy. Ce projet prend sa source dans le livre de Tarjeï Vesaas Les Oiseaux, dans lequel se déploie la force inouïe de la perception du monde de Mattis, qui en est la figure centrale. Mattis c’est l’être des marges, des confins, des espaces flous et imprévisibles. La présence de l’invisible irradie ce texte. L’écriture des Oiseaux est à la fois très simple, très réaliste, et pleine de brèches vers une autre perception des choses. En écho à cette œuvre, FUGLANE est une pièce dans laquelle viennent se déplier différentes strates de perception. Des passages d’intensité traversent le corps du danseur, des images font irruption, des gestes se font et se défont. C’est un monde de visions non élucidées. Une invitation à voir dans les interstices. Des instruments de musique conçus par Florent Colautti sont présents au plateau et joués à distance, leur conférant une présence particulière. Vibrations de cordes, percussions sur une boîte en bois et vrombissement d’une anche de cornemuse sont tour à tour entendus acoustiquement et/ou via une amplification, ce qui ouvre à différents niveaux d’écoute.
La carte blanche #5 de l’atelier « Art Scène Média » de l’ENSA Bourges vous propose une restitution des performances des étudiant.es. Des tissus, mouvements, scotch, mots, corps, voix, vous attendent…une douzaine de performances au programme entre le Haïdouc et le Nadir ! Cette série de performances a été suivie sous le regard de la chorégraphe Hélène Rocheteau et de l’artiste sonore Florent Colautti.
Venez découvrir nos futurs événements, agenda en main pour ne rien rater ! Toute l’équipe de l’Antre Peaux vous invite le mercredi 31 mars à 20h pour découvrir notre prochain programme trimestriel. Au programme : Présentation vidéo de la friche Introduction orale du programme trimestriel Présentation de programmation en vidéo Temps d’échange et convivial dans le bar du Nadir Cette présentation sera suivie du concert de Ann O’Aro et Xameleon (concert payant).
Thelmaa – Néo Soul – Tours Dans le cadre de leur résidence à Antre Peaux, venez à leur rencontre et bénéficiez d’un temps privilégié en leur compagnie ! Un set de quelques minutes vous sera également proposé ! À force d’expérimentation sur la production sonore, les textures et les atmosphères, le trio Thelmaa vient casser les frontières de la musique émergente. Trouvant ses inspirations dans la soul, le hip hop et le rap, Thelmaa nous transporte dans leur univers à travers une électro-pop élégante et puissante.
Les femmes sont à l’honneur dans ce ciné-concert, aussi bien derrière la caméra qu’à l’écran, et pour la musique. Ici, des créations de Maya Deren, films courts réalisés dans les années 40 autour de la chorégraphie des espaces et des vues, du surréalisme, servent d’inspiration à une musique expressionniste, libérée des structures trop évidentes afin de suivre la danse des caméras et des corps. D’emblée, on se laisse prendre par les images de la nature, les danses en salon et en extérieur, les intrigues entre les personnages. Des clés sont laissées par la réalisatrice pour une lecture plus profonde. Une vision poétique et hors du temps, une plongée sensorielle, physique et émotionnelle. Teaser
Ouvrir les yeux et voir les mains ouvertes. Renverser les images et tirer les fils du temps pour embrasser le monde, Pénélope est à l’œuvre. La peau reste collée, comme une trace des ébats. Colères et joies se lisent sur les tissus tissés et les fragments de pellicules agencés. Retour aux objets et aux visages , chatoyants et goguenards… Journaux intimes et jeux de piste, sortis de la boîte à couture, pour conjurer et embellir. Le programme complet arrive très prochainement !
SBRBS – Rock alternatif – Rennes Ces deux-là ne viennent pas d’un lieu obscur, ni d’un lieu tout à fait ensoleillé. Ils auraient aimé grandir ailleurs et surement dans une autre décennie. Mais c’est peut-être par ce constat insolent que SBRBS est devenu le plus British des groupes bretons. Tels deux jumeaux maléfiques, ils évoluent dans un équilibre nerveux. Comme un grand écart entre la banlieue et les beaux quartiers, leur musique se déploie entre l’impertinence du Rock et l’élégance de la Pop. C’est dans une apparente simplicité qu’ils se comprennent, vers une sophistication ultime, sans consonne, ni voyelle.
Erik Bullot avec son film Langue des oiseaux a reçu le Prix du patrimoine culturel immatériel au Festival Cinéma du réel en 2022. Sous la forme d’une enquête musicale, ironique et grave, ponctuée d’aperçus scientifiques et d’observations ornithologiques, Langue des oiseaux explore les puissances de la traduction et notre désir de communication entre espèces. “Depuis le futur, une voix nous raconte comment des hommes s’efforcèrent jadis de décrire, transcrire, puis imiter le chant des oiseaux, dans l’espoir peut-être de pouvoir communiquer avec eux. L’espèce humaine s’est souvent délectée de cette musique de la nature et, dans un geste mêlant insensiblement admiration et appropriation, a tenté de l’adapter aux paramètres de son monde. Deux hommes aux traits similaires enquêtent sur l’histoire de ces entreprises, rassemblant des documents, interrogeant des musiciens, glanant des démonstrations. Des partitions, certaines anciennes, d’autres originales, ont voulu mimer ces airs acrobatiques issus d’organismes aux capacités surhumaines. Des voix hors-pair parviennent à produire de sublimes figures, à effleurer des tons à la texture ou à la hauteur bestiale, mais la ressemblance entre les deux limiers reste toujours plus évidente que la parenté de ces performances avec les chants souples de nos amis ailés. Même lorsque le musicologue Peter Szöke les enregistre et les ralentit, leur mystère demeure entier. Malgré le sérieux qui les guide, ces tentatives désespérées ne peuvent se défaire d’une part d’absurdité, qui apporte à l’ensemble une touche de comédie – l’humour noir était présent d’emblée, la narratrice évoquant la sixième extinction comme un fait accompli. Au terme de ce parcours, il s’avère que le chant des oiseaux reste inimitable, et l’humain est amicalement renvoyé à la vanité de sa volonté de puissance, force génératrice de tant d’œuvres d’art et néanmoins mère de toutes les destructions.” Olivia Cooper-Hadjian (Catalogue Festival Cinéma du réel, 2022) Teaser
Le concert avec des groupes issus des studios de répétition Usina-son de Antre Peaux ! Vous les avez découvert en janvier dernier lors de l’USINA-SON ON STAGE. Ils reviennent pour une soirée spéciale hors les murs ! Six Carré – Musique expérimentale noise Des percussions qui font des boucles, comme un réservoir de matière. Matière transformée, détournée, soustraite et saturée. Une sorte de sculpture. Un paysage faussement répétitif, de rythmes et de textures. Une mécanique progressive, qui gonfle obstinément jusqu’au point de rupture. Six carré est un espace d’expérimentation sonore, un duo composé d’Antoine Brochin (percussions, loopeur) et Malo Bisson (table de mixage, pédale d’effet). Krow D Law – Rap Krow D Law est un jeune artiste originaire de la région centre , il commence la musique au conservatoire de Bourges à l’âge de 5 ans en faisant du solfège et du chant dans un registre classique pendant 5 années consécutive. En grandissant, il est attiré par la musique hip-hop, rnb, afro et commence à écrire a partir de c’est 14 ans avec c’est amis d’enfance . Il continue cet exercice pendant une dizaine d’années en alternant scène, concours, showcase et studio. Son style est versatile en composant des textes de rap mélancolique et production mélodieuse. Neandertal Crackhead – Garage techno vocodé Neandertal Crackhead est un groupe de techno-garage berruyer. Entre une voix autotunée, une guitare punk et un synthé saturé, le groupe s’amuse à prendre les concerts pour des défouloirs ou les improvisations se multiplient, les textures s’ajoutent et le climax, toujours.
L’humain s’est vaincu lui-même. Deux rescapé·es font face aux vestiges d’un monde dont iels n’ont plus que de vagues souvenirs. « Meraki ! Sous les plastiques la plage est un ensemble de performances sonores, d’objets conceptuels et d’installations réalisé sur une plage submergée de plastiques. Équipé·es d’un panneau solaire afin de nous assurer un minimum d’autonomie, nous avons entrepris de nettoyer, lentement mais sûrement, la plage. Immergé·es dans ce décor post-apocalyptique et isolé·es de la synergie du quotidien, nous avons décidé de filmer cette quête. Nous avons commencé à trier méthodiquement, à la manière d’anthropologues, les rebuts de la plage abandonnée et à collecter toutes traces de cet ancien monde afin d’en comprendre ses enjeux et les raisons de sa disparition. Ces vestiges ont progressivement façonné une nouvelle mythologie venue s’insérer dans notre quotidien. Des parures, offrandes et temples ont pris forme ; notre solitude ayant convoqué un monde peuplé de divinités. » Teaser
Présentation de la rencontre avec Cécile Canut Rencontre avec Cécile Canut pour son livre Provincialiser la langue (édition Amsterdam), dans le cadre du cycle Qu’as-tu fait de ta soeur ? proposé et animé par Reine Prat. Lorsqu’ils ont colonisé l’Afrique, les Européens y ont imposé leur conception idéologique du langage. Pour eux, les pratiques langagières ne pouvaient être appréhendées qu’au prisme d’un ordre de la langue instituant l’essor d’une culture nécessairement nationale. Cette idéologie s’est traduite par la mise en œuvre d’un véritable impérialisme linguistique : outre l’imposition des langues européennes, les missionnaires, puis les administrateurs coloniaux ont façonné des « dialectes africains », catégorisés comme tels afin de mieux les reléguer au bas d’une fantasmatique hiérarchie des langues. Si une telle vision, relayée par une partie des élites africaines et confortée, aujourd’hui encore, par les institutions de la Francophonie, a largement survécu aux indépendances, elle n’a jamais cessé d’être contestée – avec succès. C’est précisément de ce succès que Cécile Canut tire toutes les conséquences théoriques et politiques : en mettant au jour les biais inhérents aux approches prétendument scientifiques qui ont dominé l’étude du langage tout au long du xxe siècle, elle nous invite à provincialiser la notion même de langue, ce modèle décharné d’une supposée modernité. Présentation du cycle Qu’as-tu fait de ta sœur ? est une carte blanche proposée à Reine Prat suite à l’invitation qui lui avait été faite en novembre 2021 à l’occasion de la parution de son essai Exploser le plafond. Précis de féminisme à l’usage du monde de la culture, éditions Rue de l’échiquier. Qu’as-tu fait de ta sœur ? c’est une interpellation, une invitation à venir rencontrer des autrices dont les textes font écho, d’une manière ou d’une autre à Exploser le plafond. Les sujets traités sont multiples. Ils le sont tous d’un point de vue féministe, dans une perspective d’émancipation. Pour 2022, on aura évoqué : l’émancipation sexuelle avec Virginie Jortay, la fibromyalgie avec Joelle Palmieri, la cartographie avec Nepthys Zwer, la traduction avec Noémie Grünenwald. Qu’as-tu fait de ta sœur ? c’est un programme de rencontres littéraires, sur un rythme bimensuel, en partenariat avec la librairie La Plume de Sarthate qui propose un stand de vente de livres sur chacune des rencontres.
Une soirée dédiée au nouveau son électro d’ouganda avec des vibrations groove d’Afrique (label Hakuna Kulala). Vous y trouverez également des sonorités funk et électronique avec notre chouchou de Birdy Nam Nam (ancien champion du monde DMC) Dj NEED! Un concert tour du monde ! Ecko Bazz – Electro Hip- Hop – Ouganda Depuis son EP incendiaire, Mmaso, sorti avec le label Hakuna Kulala en début de l’année, le rappeur conscient et MC acrobatique ougandais Ecko Bazz s’est rapidement hissé sur la scène internationale. Son style est un amalgame d’intensité trap surnaturelle, de nu-dancehall démoniaque et de poésie lugandaise à connotation politique explorant la violence, la religion ou la pauvreté dans les bidonvilles ougandais. Tous ceux qui ont eu le privilège de le voir en concert savent à quoi s’attendre avec son flow fiévreux et sa présence de feu. Le rappeur alterne librement entre vérités sobres et cris hyperactifs, passant d’une mesure à l’autre sur des rythmes de Debmaster, Slikback et du producteur britannique PQ (Nightmare song), entre autres. Pour cette tournée, Ecko Bazz s’associe à un collaborateur de longue date, le producteur et artiste visuel milanais STILL (Head of Hundebiss Records, également connu pour son projet Dracula Lewis). La pratique de STILL est définie par une approche unique et nomade, qui évolue à travers ses mondes vernaculaires de sons et d’images. DJ Need – Electro-groove – Orléans Membre fondateur du groupe Birdy Nam Nam, DJ NEED regarde, adolescent, des vidéos de skate, s’imprègne de la culture urbaine, alternative. À 20 ans, il découvre les platines et participe à de nombreuses compétitions de scratch. C’est là qu’il rencontre les autres membres de ce groupe, cet orchestre unique de DJ. DJ Need a été deux fois champion du monde en équipe, c’est également, 4 albums et des tournées avec Birdy Nam Nam.
This Will Destroy Your Ears – Post punk – Hossegor On pourrait facilement s’arrêter devant le nom apocalyptique du groupe et passer son chemin… persuadé de s’engager dans une ruelle volontairement mal éclairée ou fatigué par avance du gros temps que cette météo nous promet. Pourtant, même si le trio le plus mancunien des faubourgs d’Hossegor s’engage effectivement pour la démocratisation des acouphènes, il serait beaucoup trop réducteur de les cataloguer dans les formations « trop bruyantes pour maman » (surtout si maman aime les mélodies dansantes des années 80, l’art contemporain, et l’énergie de fin du monde des années 90…). » Mule Jenny – Indie rock – Paris Au-delà du côté excitant d’un side-project réunissant la crème des musiciens hexagonaux rock, tendance bruyante et alternative. C’est d’abord inspiration solitaire du batteur chanteur Etienne Gaillochet qui a façonné cette personnalité esthétique lumineuse et singulière, à l’origine de la musique puissante, sinueuse et accidentée de ce premier LP. La sensibilité organique qui se dégage de ses compositions resserrées et fines, procure un étonnant pouvoir ensorceleur à cet univers post-hardcore aérien digne des plus belles heures du label américain Dischard des mythiques Fugazi. La voix profonde Et expressive d’Etienne G. donne beaucoup de vie à l’ensemble combinant avec intensité et brio : Théâtralité baroque, rage punk et tension mélancolique. Non sans hasard, le musicien indé a été très vite rejoint par Max Roy et Théo Guéneau de Lysistrata pour former désormais un trio, dont l’alchimie fonctionne déjà à merveille, à l´image de la session live éruptive sortie en décembre dernier.
Avis aux amateur•trices de jeux vidéo ! Venez vous affronter par équipe de 3 dans le jeu de stratégie Brawl Star. Choisissez votre meilleur personnage et son plus beau skin pour rentrer dans l’arène de ce jeu de tir finlandais ! À vos tirs et que la meilleure équipe gagne !
Lydia Lunch & Marc Hurtado – Experimental rock (USA/Fance) Lydia Lunch a croisé le chemin de Alan Vega et de Martin Rev du groupe SUICIDE dès son arrivée à New York à ses 16 ans, fin des années 70. Le premier spectacle de SUICIDE auquel elle assista fut un véritable choc, une révélation sur une forme nouvelle, théâtrale, libre, violente, que pouvait prendre un concert. Depuis, un lien étroit, autant artistique qu’amicale, les relie, elle a dernièrement interprété sur scène et sur disque « Frankie Teardrop » de Suicide et chanté en duo avec Alan Vega la chanson « Prison Sacrifice » qui clôt l’album SNIPER d’Alan Vega et Marc Hurtado en 2010. Marc Hurtado, avait déjà réuni Alan Vega et Lydia Lunch sur l’album RE-UP d’Etant Donnés en 1999 et formé avec elle le projet My Lover The Killer en 2013, avec lequel ils ont enregistré un album sorti en Avril 2016 chez Munster Records. Ils se sont souvent produit sur scène ensemble en France, au Mexique et en Europe passant par un spectacle l’Opéra de Berlin. En 2020 Marc Hurtado a réalisé le film My Lover The Killer avec Lydia Lunch, extension cinématographique de l’album du même nom. Depuis 2019 Lydia Lunch et Marc Hurtado unissent leurs forces pour un évènement qui est une sorte de déflagration sonique et visuelle, cérémonie chamanique, où les deux artistes brûlent leurs âmes dans le cœur volcanique des chansons d’Alan Vega et Suicide, cette performance se déroule devant le film kaléidoscopique INFINITE DREAMERS que Marc Hurtado a réalisé en 2016 avec Alan Vega et Martin Rev. High Season (Chloé & Ben Shemie) – Electro expérimentale – France Loin des évidences et des chapelles musicales, Chloé et Ben Shemie ont construit parallèlement des parcours artistiques exemplaires à la fois dans leurs libertés artistiques et leurs pouvoirs de réinvention. Si la première s’est distinguée dès la fin des années 1990 comme une figure de proue d’un autre deejaying, dans le sillage du Pulp, elle a su rapidement s’émanciper des carcans de la culture club pour ouvrir une voie parallèle. Avec deux albums solos, The Waiting Room (2007) et One In Other (2010) et la création de son propre label Lumière Noire, accompagnant son troisième disque, Endless Revisions (2017), elle a revendiqué une certaine versatilité comme avec l’album Sequenza en duo avec la percussionniste Vassilena Serafimova, un art du pas de côté et la défense d’un idéal artistique émancipé. Engagée dans une quête d’innovations et de territoires musicaux novateurs, il était tout à fait logique que Chloé tombe sur la musique de Ben Shemie. Membre fondateur du groupe Suuns, reconnu par le public et les critiques comme une des formations les plus passionnantes du paysage indie contemporain, le Canadien n’aura eu de cesse depuis ses débuts de tordre la musique rock dans tous les sens. Il a notamment fait de sa voix l’instrument d’une hybridation passionnante entre sonorités organiques et expérimentations rétro-futuristes en gardant toujours un œil sur une certaine immédiateté pop. Leur projet collaboratif n’est ni un énième “supergroupe” de musiciens stars, ni une tentative pataude de plus d’agiter le pantin électro-rock. Monté de manière spontanée dans le prolongement d’une première participation de Ben Shemie à l’album Endless Revisions de Chloé en 2017, High Season est avant tout le résultat d’une osmose humaine et artistique. “Nous n’avions pas vraiment planifié de faire un album. Nous avons fait des morceaux sans trop chercher à définir un quelconque projet. Il y a une approche un peu DIY et spontanée que j’ai aimé dans l’élaboration de ces morceaux et je pense que c’était important qu’on le ressente à l’écoute de l’album” explique ainsi Chloé pour décrire la conception de The Call. Produit dans une démarche proche du back to back, ce premier album se compose de réactions, collisions et synthèses entre l’écriture psychédélique teintée d’un amour du dancefloor de Chloé et la voix si particulière de Ben Shemie, instrument poétique aux possibilités infinies. Nourri de cette effervescence et du plaisir de collaborer ressenti par deux artistes qui s’admirent mutuellement, le disque se place à la croisée des chemins: tantôt physique et efficace, tantôt cérébral et voyageur. On y distingue quelques inspirations (kraut rock, ambient, minimal techno, cold wave) mais High Season réussit le pari de ne sonner comme personne. Ainsi sur Way Far, on reconnaît les vocalises chamaniques de Ben Shemie associé à une club music minimaliste et mentale, étrangement chaleureuse et intemporelle, tout en crescendo tantriques. Minor Blues résonne comme une house primale et un peu extra-terrestre, qui rappelle le pouvoir d’évocation futuriste des pionniers techno. Autre moment fort de l’album, Hseas commence comme un classique du travail de Chloé avant d’être enroulé langoureusement dans les parties de chant de Ben Shemie, évoquant l’improbable rencontre d’Aphex Twin et du Paul McCartney 80’s. Disque de nuits blanches et de journées floues, club music hydroponique pour punks mélancoliques, The Call écrit sa propre mythologie. C’est un disque qui sonne comme le tombeau des clichés phagocytant la musique actuelle et une forêt vierge à explorer pour imaginer un monde nouveau.
Aberrations morales, écologiques, économiques, architecturales, esthétiques… Les déviations vis-à-vis du bon sens ou de la norme sont multiples. Elles déstabilisent et provoquent des réactions contradictoires. Elles peuvent à la fois nous faire sourire, nous révolter et stimuler notre créativité pour tenter de composer avec elles. Se référant à l’origine du terme d’astronomie, signifiant un écart entre la direction apparente d’un astre et sa direction réelle, Aberration sous-tend une étude chorégraphique qui éprouve notre aptitude à envisager les perspectives d’une reconstruction après la déviation soudaine d’une trajectoire de vie. Pour cela, s’appuyer par exemple sur l’étude des aberrations optiques. Apprécier comment les déformations géométriques et chromatiques de l’image enrichissent sa perception. Dans une suite de tentatives pour recouvrer les sens comme on recouvre la vue, cet égarement chorégraphique nous offre la possibilité de redéfinir la forme et la couleur en commençant par questionner le blanc, ce « rien avant tout commencement » qui, comme le dit aussi Kandinsky, « regorge de possibilités vivantes ». Aberration se conçoit comme un prisme divergent, invitant à opérer un nouvel étalonnage des émotions sans juger de leur cohérence, et à accepter la nouvelle organisation de réminiscences altérées qu’elle provoque. Elle agit comme un glissement de terrain vers un univers décalé et subtilement absurde provoquant une variation de sensations troublantes comme celle de s’être couché David Bowie et de se réveiller Ziggy Stardust. Emmanuel Eggermont On en parle dans la presse « Eggermont domine aujourd’hui de façon magistrale le jeu des regards, des gestes minimaux et des angles placés avec exactitude […]. Il réussit à rendre le glacé du marbre, le néoclassicisme de Balanchine et la technique de déplacement de Hoghe ». SCHNEIDER, Katja, Ballet-Tanz, Jahrbuch, 2009 « M. Eggermont, un danseur d’une remarquable intériorité et profondeur, apporte à sa performance une précision et une discipline à couper le souffle […] ». SULCAS, Roslyn, The New York Times, 2009 « La pièce, intense et supérieurement interprétée, inscrit son auteur dans l’héritage formel de Raimund Hoghe, et par là même, des chorégraphes qui comptent […] » PIETTRE, Céline, Paris Art, 2011 « Sans céder aux injonctions extérieures, Emmanuel Eggermont est l’un des rares chorégraphes à redéfinir les formes en profondeur. L’artiste suit une voie unique. Quin’est pas solitaire mais solaire et tendue vers l’essence. Devenue essentielle ». PALADINO, Veneranda, Dernières Nouvelles d’Alsace, 2013 Teaser
Ce second atelier avec William Rollin consistera en une initiation à la pratique de la synthèse modulaire appliqué au traitement d’instruments. Vous travaillerez sur les différents effets, chainage simple, en parallèle. Approche : un instrument étendu .
Rien de plus simple, une soirée hardcore avec des sets de 20 minutes, des moshparts et une bonne ambiance ! Calcine – Hardcore metal – Paris Iron deficiency – Straight edge – Lyon Severed – Death hardcore – Paris/Marseille Crise – Punk – Bourges
En partenariat avec La Roller Asso ! Invasion COSMIC en vue… À quelques semaines de la 25ème édition du COSMIC TRIP FESTIVAL, l’équipe de la Roller ASSO vous donne rendez-vous pour une nouvelle PARTY atomique avec The Stingers (FR) et Magnetic spacemen (NL) suivis d’une paire de Djs explosifs Mike Turner & Bayourod, qui feront fondre vos semelles et gigoter vos joyeuses carcasses !! The Stingers MONKEY!! VOL2 by THE STINGERSMONKEY!! VOL2 by THE STINGERS Magnetic spacemen
Matthieu Crimersmois est un plasticien/platiniste (en anglais “turntablist”) français né en 1983. Il y a presque 20 ans, il a inventé un système de transcription du scratch en temps réel avec son oeuvre le “Phonoptique”. Il est membre de l’artiste run-space Plateforme-Paris. Phygitablism est une contraction de trois mots, “physical” “digital” et “turntablism”. Une performance aussi bien technologique qu’artistique se déroule en direct et est observable grâce à des lunettes de réalité virtuelle mises à disposition. Pour cette performance, l’artiste Matthieu Crimersmois débarque au Château d’Eau – Château d’Art de Bourges avec ses platines vinyles dessinatrices et son réseau de capteurs permettant de faire de la capture de mouvements. Il joue en direct sur son set DJ physique dans un monde réel en mixant des sons de “Jeu de Mondes 2.0” dans un monde virtuel. Une expérience immersive mélangeant Djing et VR où l’avatar platiniste de Matthieu Crimersmois joue dans les environnements virtuels créés par les artistes de l’exposition. Ce travail est issu d’une résidence à l’Antre Peaux en collaboration avec l’équipe de Jeu de Mondes 2.0 et le cabinet d’ergonomie DOH Consultants, inventeur du système de motion capture EVAMOUV. Début du live le jeudi 12 janvier à 18h45 Trailer
Ann O’aro – Musique Trad / Chanson / Maloya – Île de la Réunion Ann O’aro aime tout ce qui touche au mouvement du corps, des rythmes et de la voix : « Je viens des arts martiaux et de la musique, avant de choisir le maloya pour chanter sur des sujets intimes et tabous ». Son écriture sauvage s’imprègne des langages accidentés ou des tics langagiers : une fulmination poétique branchée sur les tabous insulaires et les émotions fortes, la violence sexuelle, l’inceste et la passion amoureuse. Comme dans Kap Kap, une de ses chansons écrites dans le créole de la Réunion, son île natale. Un fonnkér cru et cinglant qui décrit l’étreinte d’un père incestueux, qui embrasse la folie et la violence d’une pulsion criminelle dans toute sa banale sauvagerie : « Amoin, marmay, bonom, lo lou, tousala ansanm, mi mor pour rash aou in kri, kan mêm sa pal amour / Moi l’enfant, l’homme, le loup, tout à la fois, je meurs de t’arracher un cri, à coup de griffes, à coup de queue, même si ce n’est pas un cri d’amour ». Et le chant d’Ann jaillit. Un chant qui plonge dans la réalité et n’a pas peur des ombres. Xameleon – Poésie électro pop – Orléans Xameleon naît dans une chambre, sous l’impulsion d’Irving Rhingo, un garçon lunaire porté par les chansons douces que lui chantait sa maman. La maman est bilingue, et le jeune garçon doit l’imiter pour trouver sa place dans la masse sonore de la ville toujours en mouvement. Dans les rues, la musique bat son plein. Cosmo Pyke & Yellow Days sont en plein essor, les buskers (musicien.nes de rue) chantent à même le goudron, et les seniors, au pub, se disputent sur la dernière défaite du FC. La maîtrise du ballon n’étant pas au rendez-vous, pour faire succomber les garçons et les filles, ce sera donc la chanson : L’anglais pour se faire comprendre, et le français pour l’exotisme. Et sur les routes, le french lover. Et puis de se rendre compte que c’est agréable d’écrire des chansons : parler de soi, peindre des tableaux, et cristalliser des instants qui échapperaient peut-être aux processions du temps. Et surtout cette envie qui grandit dans le jeune reptile à sang chaud : celle de trouver le reste du monde tout en se cherchant soi. Les années passent, Xameleon quitte l’Angleterre pour la France. Il y rencontre le chanteur Cali au détour d’un tremplin et décide d’enregistrer un EP entre chanson française et pop anglaise, dans lequel il restera de ces années à Liverpool un bruit de fond ambiant et des thématiques très ancrées de Soleil et de Nostalgie. On commence alors à parler d’Indie Folk : un son nouveau, qui sonne terriblement familier. Et puis de partir seul sur les routes pour y jouer ces morceaux, car la solitude semble propice à la création. Mais, peu à peu, il faut se rendre à l’évidence : faire de la musique douce dans un monde bruyant est plus difficile que prévu, et pour une telle entreprise, il vaut mieux être plusieurs. Il est temps de changer de couleur.
Pamplemousse – Post punk noise – Île de la Réunion Pamplemousse débarque de l’Ile de la Réunion en 2017 avec un premier album éponyme sorti sur le label A Tant Rêver du Roi (Pau). Une base garage noise teintée de blues abrasif qui dénote avec la carte de postale de l’Océan Indien. Enregistré par ses soins, visuels fait maison dans une logique purement DIY, l’album est plébiscité dans les médias nationaux (Rolling Stone, New Noise, Mowno, Le Drone, Abus Dangereux..) et internationaux (Maximum R’n’R, KEXP). Les comparaisons élogieuses fusent avec des maîtres du genre de la scène 90s et on évoque aussi bien Shellac, Fugazi, Girls vs Boys ou Chokebore que les labels Amphetamine Reptile ou Touch ‘n’ Go pour parler du power trio réunionnais. Pour la sortie de son deuxième album “High Strung” en 2019 toujours chez A Tant Rêver du Roi, Pamplemousse part enregistrer en analogique au Studio Black Box à Angers avec Peter Deimel (Chokebore, Shellac, Cows..) avec un résultat dantesque. L’urgence de la musique de Pamplemousse s’apprécie également en live, un son massif qui s’affranchit des styles noise, garage, punk, grunge ou même stoner. Pour son premier concert en métropole, le groupe ouvre pour Unsane (NYC) à Paris et s’en suivent trois tournées en France Suisse, Belgique et en Espagne où ils partagent la scène la crème de l’underground (LANE, It It Anita, Lysistrata, Make-Overs…). En 2021, Pamplemousse change de line up, et c’est désormais en duo que le groupe s’enferme pendant un an pour composer son troisième album “Think Of It”. Le disque est enregistré en 2022 au Black Box par Peter Deimel, et mixé par leurs soins dans leur studio à l’île de La Réunion. Avec cette nouvelle formule, le duo continue de façonner son style: nerveux, sauvage avec des petites bombes noise punk comme “Vicious Mind” ou “Mexican Boy” mais Pamplemousse élargit aussi son spectre et lorgne vers l’indie rock comme sur l’entêtant “One Millions Doors”. Même quand le groupe ralentit un peu le tempo, la tension est palpable et l’éruption toujours proche… Écouter Bâtiment – Post Hardcore / Noise – Marseille Quatuor fondé en 2021 par des vétérans de la scène française, membres de Gantz, Curtiss ou Dandaure, Bâtiment est un nouveau venu sur la scène post-hardcore, et compte bien se faire entendre avec leur premier EP. Écouter
Les ateliers famille en danse-théâtre-performance sont proposés une semaine avant une sortie de résidence ou la diffusion d’un spectacle. Les ateliers permettent à la fois de jouer avec l’expression corporelle, de s’initier à la danse, au théâtre ou à la performance tout en préparant une thématique abordée dans le spectacle. Cet atelier est proposé dans le cadre de la diffusion du spectacle Hip Hop Nakupenda le 28 mars à 20h30.Yves Mwamba, dans ce solo, raconte sa vie en République démocratique du Congo, sa relation à la danse, et illustre ses paroles par des moments dansés et chantés. La médiatrice proposera lors de l’atelier de travailler sur la relation entre les mots et la danse, comment on peut combiner les deux, illustrer, déplacer le propos, jouer avec le rythme des mots … L’atelier permettra aussi de travailler sur le récit autobiographique.
Le danseur et chorégraphe Yves Mwamba conte et danse son histoire, une histoire étroitement mêlée à celle de la danse hip-hop en Afrique et à celle de son pays, la République Démocratique du Congo. Pourquoi danse-t-on ? En Afrique, on ne se pose pas la question. Lorsqu’un nouveau clip sort à la télé, tout le monde apprend les pas. La rumba congolaise, dont toutes les chansons sont dédiées à des hommes politiques depuis l’époque du dictateur Mobutu, fait danser tout le continent africain. Yves Mwamba a 12 ans lorsqu’au lendemain des guerres à Kisangani en 2000, il se met à la danse hip-hop avec ses amis pour se reconstruire une identité, s’inspirant des stars du hip-hop afro-américaines. Il crée le premier groupe de danse hip-hop à Kisangani, puis une association qui organise des battles dans toute la ville. À travers la danse, le chant, la musique et la voix, il nous conte l’histoire de toute une génération de jeunes danseurs de rue, les Mudjansa. Il danse sa danse hip-hop à lui, apprise sans cours ni conservatoires, et nous raconte l’évolution des danses urbaines au Congo, qui puisent leurs origines aussi bien dans les danses ancestrales que dans les danses de gangs. Avec humour et légèreté, Yves Mwamba nous fait danser, chanter, et nous transporte dans un univers onirique peuplé d’ancêtres et de démons. Des États-Unis à Kisangani à Paris, il nous invite à le suivre sur les traces du hip-hop avec « Hip-Hop Nakupenda » : « hip-hop, je t’aime », en Swahili. Teaser
Avec François Tanfin La pratique de la batterie mobilise l’entièreté du corps humain : les quatre membres sont sollicités pour réaliser des mouvements rapides aboutissant à des impacts, qui se répercutent sur certaines parties de l’organisme. Pendant ce temps, d’autres zones permettent au musicien de garder l’équilibre malgré les contraintes anatomiques occasionnées par le jeu. Cet atelier a pour but d’aider le batteur lors de cette réflexion, pour que son instrument réponde parfaitement à son jeu, à ses capacités anatomiques et physiques. Il se rendra compte des fondamentaux et détails trop peu approfondis dans la majorité des cursus musicaux, qui lui permettront d’être réellement bien positionné sur sa batterie. Ainsi, les postures dangereuses pour son corps et mouvements parasites seront minimisés.
Un double plateau incroyable, avec une rappeuse US et un rappeur tourangeau originaire de Bourges, pour celles et ceux qui aiment s’enflammer devant la musique rap ! Reverie with Dj Lala – Rap – USA (Los Angeles) Reverie est une rappeuse américaine originaire de Los Angeles. Digne représentante de la nouvelle scène underground californienne, elle aime rappeler sa mission principale : éduquer les foules avec du ‘real hip-hop’. 8 ans après son premier album, elle a su rassembler une fanbase dans tous les coins du globe (150k fans facebook, 110k abonnés Youtube et 130k followers Instagram), et tourne sur les plus grandes scènes des États-Unis et de l’Europe. Ses collaborations remarquées et remarquables avec Gavlyn et DJ Lala en ont fait les représentantes du rap féminin indépendant ! Garuzé – Rap – Tours Garuzé c’est né à Bourges et ça grandi à Tours. C’est un chemin entre le rap technique, l’envie de dévoiler et de faire ressentir des émotions, et le souhait de faire bouger sur scène. On ne revendiquera pas à plein poumons un code postal, une rue ou autre, même si on est fier de revenir là où nous avons commencé. Avec des Népal, Sopico et autres comme inspirations directes, le principal objectif est de s’aventurer partout où nos goûts et nos compétences nous le permettent.
Événement en ligne : Assister à la visioconférence Télécharger l’application GoTo afin de pouvoir y accéder. Compatible avec windows et mac. Présentation de la rencontre avec Fania Noël Rencontre avec Fania Noël pour son livre Et maintenant le pouvoir. Un horizon politique afroféministe (édition Cambourakis), dans le cadre du cycle Qu’as-tu fait de ta soeur ? proposé et animé par Reine Prat. Membre du collectif Mwasi, cofondatrice de la revue AssiégéEs, Fania Noël est une des militantes qui a lancé le mouvement afroféministe en France dans les années 2010. Dans Et maintenant le pouvoir, elle déploie le corpus théorique des féminismes Noirs et aborde des thématiques telles que la famille, la misogynoir, l’intersectionnalité, le néolibéralisme ou encore l’écologie. Puisant parfois ses exemples dans la pop culture ou analysant le traitement médiatique de certains faits divers, cet essai au style offensif dont les femmes Noires sont le sujet politique est une proposition afroféministe radicale pour toutes les conditions subalternes. Une réflexion qui ne vient ni demander ni réclamer, mais qui veut notifier un projet dont l’objectif est de faire advenir un monde nouveau, débarrassé des systèmes de domination. Présentation du cycle Qu’as-tu fait de ta sœur ? est une carte blanche proposée à Reine Prat suite à l’invitation qui lui avait été faite en novembre 2021 à l’occasion de la parution de son essai Exploser le plafond. Précis de féminisme à l’usage du monde de la culture, éditions Rue de l’échiquier. Qu’as-tu fait de ta sœur ? c’est une interpellation, une invitation à venir rencontrer des autrices dont les textes font écho, d’une manière ou d’une autre à Exploser le plafond. Les sujets traités sont multiples. Ils le sont tous d’un point de vue féministe, dans une perspective d’émancipation. Pour 2022, on aura évoqué : l’émancipation sexuelle avec Virginie Jortay, la fibromyalgie avec Joelle Palmieri, la cartographie avec Nepthys Zwer, la traduction avec Noémie Grünenwald. Qu’as-tu fait de ta sœur ? c’est un programme de rencontres littéraires, sur un rythme bimensuel, en partenariat avec la librairie La Plume de Sarthate qui propose un stand de vente de livres sur chacune des rencontres.
Événement en ligne : Assister à la visioconférence Télécharger l’application GoTo afin de pouvoir y accéder. Compatible avec windows et mac. Présentation de la rencontre avec Yasmine Modestine Rencontre avec Yasmine Modestine pour son livre Quel dommage que tu ne sois pas plus noire (édition Max Milo), dans le cadre du cycle Qu’as-tu fait de ta soeur ? proposé et animé par Reine Prat. « Je l’ai dit, je le redis, les choses changent. Des rôles s’écrivent enfin, s’étoffent pour les Métis et les Noirs et le métissage commence un tout petit peu à exister dans les productions télévisuelles françaises. Mais c’est au compte-gouttes et la suspicion sur notre talent est lourde. Nous devons fournir plus de travail, plus de preuves que nous sommes autant capables que les Blancs. Nous devons être meilleures pour être éventuellement égales.’ Selon les mots percutants de Yasmine Modestine, le métissage trouble dans l’univers du théâtre et du cinéma. Comédienne, métisse née d’un père noir de la Martinique et d’une mère blanche du Berry, elle est sans cesse ramenée à sa couleur de peau. On lui reproche d’être trop noire pour les rôles de Blanche, trop blanche pour les rôles de Noires. Les justifications qu’elle a entendues l’ont laissée perplexe : les spectateurs, supposés blancs, ne pourraient pas s’identifier ; les Noirs auraient » une voix spéciale » ; ils ne seraient pas » assez bons « . Au détour de son expérience professionnelle et intime, c’est toute une pensée héritée du passée parfois encore à l’œuvre en France que l’auteure décrypte. Sans pour autant glorifier la situation aux États Unis et en Angleterre, elle s’en saisit à travers de nombreux exemples pour montrer le retard et l’hypocrisie de sphère culturelle française. Présentation du cycle Qu’as-tu fait de ta sœur ? est une carte blanche proposée à Reine Prat suite à l’invitation qui lui avait été faite en novembre 2021 à l’occasion de la parution de son essai Exploser le plafond. Précis de féminisme à l’usage du monde de la culture, éditions Rue de l’échiquier. Qu’as-tu fait de ta sœur ? c’est une interpellation, une invitation à venir rencontrer des autrices dont les textes font écho, d’une manière ou d’une autre à Exploser le plafond. Les sujets traités sont multiples. Ils le sont tous d’un point de vue féministe, dans une perspective d’émancipation. Pour 2022, on aura évoqué : l’émancipation sexuelle avec Virginie Jortay, la fibromyalgie avec Joelle Palmieri, la cartographie avec Nepthys Zwer, la traduction avec Noémie Grünenwald. Qu’as-tu fait de ta sœur ? c’est un programme de rencontres littéraires, sur un rythme bimensuel, en partenariat avec la librairie La Plume de Sarthate qui propose un stand de vente de livres sur chacune des rencontres.
Atelier proposé par nos médiateur·rices à faire en famille. Cet atelier est proposé dans le cadre de la résidence de Vanasay Khamphommala autour de son projet Kissmogony, qui interroge les représentations du baiser. La médiatrice proposera d’interroger plus largement la symbolique et l’évolution des gestes, à travers des jeux corporels.
Dans le cadre d’une résidence en plusieurs étapes à Antre Peaux, Lapsus chevelü travaille à la transformation de ses ateliers de pratique et de théorie du baiser antipatriarcal et décolonial en une performance autonome et participative d’une vingtaine de minutes pour les espaces non dédiés. Cette première sortie de résidence, avant la création ultérieure de la performance, sera l’occasion d’échanger avec les participant·es et le public sur le travail musical en cours mené par Antoine Layère, sur les modalités d’inscription de la performance dans l’espace et d’implication du public. Qui embrasse qui ? Où ? Quand ? Comment ? Tendres, froids, violents, consentis, volés, amicaux, baveux, familiers, sexuels, sociables, matinaux, distraits, fougueux, étranges, convenus, maladroits, chastes, transgressifs, les baisers apparaissent dans une étourdissante diversité de formes et d’intentions, selon les contextes historiques, géographiques, politiques, sociaux, culturels, selon les protagonistes aussi, bien sûr. Kissmogony revendique tout à fait l’héritage militant du kiss-in. Kissmogony est une tentative de résumer et de révolutionner l’histoire du monde à travers une succession de baisers : non plus selon une perspective hégémonique hétéronormative, mais selon une perspective plurielle, queer, multisubjective, rendant présents des corps et des gestes souvent invisibilisés. Dans un espace donné, pendant une vingtaine de minutes, une quinzaine de performers s’embrassent, se regardent s’embrasser, se laissent regarder alors qu’ielles s’embrassent. En une demi-heure, ielles résument le parcours d’une vie humaine, du premier au dernier baiser, dans tous les sens. Ce faisant, ielles créent un écosystème éphémère, dans lequel les baisers deviennent la métonymie de toutes les interactions humaines et non humaines, d’un cosmos qui naît, vit, et meurt.
Une personne en exil s’est généralement retrouvée éloignée de son pays d’origine, du lieu où elle a vécu et grandi. Un lieu où elle ne peut généralement pas rentrer, pour diverses raisons (dépossession, massacre, répression d’un peuple, d’une minorité ; guerre civile…). Venez découvrir comment les réalisateur·trices se sont saisi·es de cette thématique grâce à Olivier Hadouchi, chercheur et programmateur indépendant (cinéma & art vidéo). Olivier Hadouchi dédie ce cycle à Adolfo Kaminsky (1925-2023) Programme Vendredi 3 mars Première séance – 19h Haïdouc Bruxelles – Transit de Samy Szlingerbaum (1h15), 1979, Belgique Sous une forme poétique et mélancolique, le film raconte les déambulations, l’exil et l’installation des parents du cinéaste à Bruxelles, près de la gare du Midi. Le couple a quitté son pays d’origine : une Pologne ravagée par les persécutions antisémites et l’occupation nazie, et il tente d’entamer une nouvelle vie malgré les difficultés. Deuxième séance – 21h30 Haïdouc En présence de Bachir Ben Barka. Gaza or yet Untitled, May Kassem (0h03), 1995, Liban “1994, en pensant à Gaza, la libération de la terre, un laps de joie momentané, suivi du retour du sentiment de perte, à la recherche de la ‘terre promise’ ici et ailleurs, et encore plus loin” May Kassem Hors/Diego Garcia, Mounir Allaoui (0h06), 2006, Réunion/Union des Comores À la veille des élections présidentielles aux Comores et dans Hors/Diego Garcia, se confrontent les récits médiatisés des réfugié·es politiques des îles Chagos à l’île Maurice et celui d’une conteuse comorienne. Face au silence, Mounir Fatmi (0h11), 2002-2014, France Le 29 octobre 1965, l’opposant au régime marocain Mehdi Ben Barka est enlevé à Paris devant la brasserie Lipp et ne sera jamais retrouvé. Lettre d’un temps d’exil, Borhane Alaouié (0h52), 1988, Liban Abdallah, Karim, Rizkallah et Nessim ne se connaissent pas, mais partagent un point commun : leur situation d’exil en Europe suite à la guerre civile libanaise. Samedi 4 mars Première séance – 14h Haïdouc En présence de Cyril Caine, Amal Kateb et Chafik Allal. Les préjugés, Anita Volker et Cyril Caine (0h04), 2022, France Des personnes atteintes de malformation du visage s’expriment dans un groupe de parole pour raconter, à travers une histoire imaginaire, l’origine de leur malformation. Ghorba Légende, Amal Kateb (0h27), 2007, France Youssef et Zamiich, arrivé·es clandestinement par la mer, vivent dans une petite chambre d’hôtel à Barbès. Ensemble, iels partagent leurs rêves et leurs désillusions. Bateau-ivre, Chafik Allal et Claudio Capanna (1h04), 2012, Belgique Un groupe d’élèves, majoritairement d’origine africaine, part en excursion avec leur professeur sur le canal belge Bruxelles-Charleroi. Ce jour-là, Ielles vont discuter de leur dernière lecture, le roman : Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad. 17h – Pause goûter offert Deuxième séance – 17h30 Haïdouc En présence d’Ismaël et de Saber Zammouri. Fragment d’un film en cours d’Ismaël entre la Syrie et le Liban. Fragments d’un film en cours de Saber Zammouri entre la Tunisie et la France. Découvrez des films en cours, l’occasion d’en savoir plus sur le montage d’un film. Performance et sortie de résidence – 19h30 Houlocène Kissmogony, Vanasay Khamphommala (compagnie Lapsus Chevelü) (1h00) Qui embrasse qui ? Où ? Quand ? Comment ? Tendres, froids, violents, consentis, volés, amicaux, baveux, familiers, sexuels, sociables, matinaux, distraits, fougueux, étranges, convenus, maladroits, chastes, transgressifs, les baisers apparaissent dans une étourdissante diversité de formes et d’intentions, selon les contextes historiques, géographiques, politiques, sociaux, culturels, selon les protagonistes aussi, bien sûr. Kissmogony revendique tout à fait l’héritage militant du kiss-in. Troisième séance – 21h Haïdouc En présence d’Amal Kateb et d’Erika Etangsalé. La parade de Taos, Nazim Djemaï (0h19), 2009, France Taos et son amant ont l’habitude de se retrouver dans le jardin zoologique d’Alger malgré les regards hostiles des autres promeneurs. Un jour, alors qu’elle l’attend, tout ne se passe pas comme prévu. Fuego Eterno, Cynthia Sabat (0h27), 2012, Argentine Juana Sapire retourne à Buenos Aires, ville qu’elle a quittée lors de son exil en 1976, pour témoigner dans un procès sur la disparition de son mari, le cinéaste militant et révolutionnaire Raymundo Gleyzer. Lèv la tèt dann fènwar – Quand la nuit se soulève, Erika Etangsalé (0h51), 2021, France Dans les années 1960, le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer (Bumidom) contraint Jean-René à quitter la Réunion pour venir travailler à Mâcon. Il raconte son histoire à sa fille, Erika Etangsalé. Olivier Hadouchi est chercheur et programmateur indépendant (cinéma & art vidéo). Il a conçu des cycles pour des festivals de cinéma (Amiens, CorsicaDoc), des musées hexagonaux et internationaux (BAL, Jeu de Paume/Paris, Reina Sofía/Madrid, Fondation Gulbenkian/Lisbonne) et des universités (Columbia/New York, Brown/Providence). Il intervient régulièrement dans des table-rondes, des festivals et des centres d’art. Il a également publié des textes dans des revues (CinémAction, Third Text) ou dans des ouvrages personnels ou collectifs.
Dans cet atelier de théorie et de pratique du baiser antipatriarcal et décolonial, nous interrogeons les cultures dans lesquelles s’inscrivent nos pratiques du baiser en nous appuyant sur leurs représentations dans l’histoire de l’art et les médias. Nous travaillons ensuite sur un protocole centré sur les notions de soin et de consentement pour mettre en œuvre des représentations de baisers inédites. Cet atelier est ouvert à toute personne majeure intéressée par la pratique du baiser comme forme chorégraphique et / ou pratique militante. Les notions de soin et de consentement sont au cœur de la pratique, qui encourage mais n’impose aucun contact physique.
« There is fiction in the space between the lines on your page of memories write it down but it doesn’t mean you’re not just telling stories » (Tracy Chapman, chanson « Telling Stories », 2000) « Raconter des histoires », c’est transmettre l’expérience d’un vécu, d’une mémoire, de faits réels ou présentés comme tels. Mais c’est aussi fabuler ou dire des bobards, enrober la réalité d’un voile obscur et laisser le doute s’immiscer entre les mots. Comme pour les rêves, les histoires puisent dans le réel et le transforment, ficelées d’un mélange de vérité et de mensonge, de bizarreries et de sincérité, de dits et de non-dits. De l’espace entre émerge une possibilité d’interpréter, de s’approprier ou de réinventer les choses de la vie : « There is fiction in the space between. » Tant de mythes, de légendes et de contes commencent par l’énoncé consacré « Il était une fois », plaçant instantanément le récit dans un univers imaginaire, un ailleurs lointain, un temps indéfini. En arabe, l’équivalent de cette formule introductive « kan ya ma kan » [كان يا ما كان ] signifie autant « il était une fois » et « il n’était pas ». Nous sommes avertis : nous ne saurons pas distinguer le vrai du faux et nous sommes libres de croire (ou non) à ce qui nous sera raconté. L’ambiguïté de cette polysémie énonce le pouvoir de la narration : parce qu’elles nous embarquent dans un temps et un espace hors de l’ordinaire, les fables et autres formes d’histoires font exister des univers où les paroles se délient, où le merveilleux, l’utopique, le tabou et l’impossible peuvent se dire et s’entendre. Dans la fiction, les manques et les absences peuvent être comblés, la mémoire rafistolée, les rôles s’inverser, les pulsions murmurées, les blessures pansées. Par métaphores et ricochets, les récits se chargent d’une fonction performative et ont de l’effet sur nos vies. Véritables outils de compréhension du réel, ils ouvrent sur « un monde qui nous parlera de nous autrement. » L’exposition TELLING STORIES s’inspire du double-sens de l’expression « raconter des histoires » pour explorer le potentiel créatif, langagier et plastique de la narration. Elle rassemble les regards d’artistes actuels, d’origines géographiques et de générations différentes, dont les travaux jouent de la mise en récit, de la forme narrative ou de l’invention d’imaginaires. Convoquant des références et univers variés, leurs œuvres sont fabriquées à partir d’une multiplicité de sources, de répertoires, de témoignages et d’images. À travers un large panel de média (dessin, photographie, vidéo, performance, céramique, installation…), ils s’aventurent sur le terrain de la fiction pour introduire un décalage avec la réalité, laissant la place au regard critique, à l’humour, à l’invention, au questionnement, soulevant ainsi des problématiques en prise avec notre présent. 1 – En persan, l’équivalent de cette formule se dit « یکی بود یکی نبود » (« yéki boud, yéki naboud »), et peut être traduit par : « Il était quelqu’un, il n’était pas quelqu’un ».
Un dub corner sur sono artisanale, des producteurs et chanteurs internationaux pour vous faire vibrer et danser jusqu’à 4h30 du matin ! Alpha Steppa & Nai-Jah Alpha Steppa, a la tête du label Steppas Records, est l’un des membres du collectif « Dub Dynasty », fruit de la collaboration avec son père et sa tante (Alpha & Omega). Ben Alpha aka Alpha Steppa a grandi, entouré de dubplates, dans la culture sound system. Aujourd’hui producteur reconnu et talentueux, il relie la musique qui a marqué son enfance à la nouvelle génération de Bass Music à laquelle il appartient. La musique de Nai-Jah mélange Reggae et World Music en amenant quelque chose de nouveau dans son genre : Un chanteur à la voix unique, un Soubassophone à la basse (instrument phare de la musique de la Nouvelle-Orléans), le tout enrichi de musique traditionnelle Igbo. C’est sur scène que Nai-Jah prend toute sa dimension et déploie une énergie irrésistible. Dawa-Hifi On ne présente plus les berruyers de Dawa Hifi. Sound system résident depuis la première édition de l’Emmetrop Dub Meeting en 2011, ils répondent à nouveau présent pour accueillir ses artistes internationaux sur leur sono, toujours plus précise et efficace. Ils en profiteront comme à leur habitude pour vous faire découvrir leurs dernières productions. Radikal Guru Radikal Guru, talentueux producteur polonais et porte étendard du label Moonshine, ne cesse de monter en puissance depuis plus de 10 ans. Référence du genre, il a été le pionnier d’une fusion fascinante et unique de sonorités dub, reggae et dubstep repoussant les frontières de la « bass music ». Avec son quatrième LP « Beyond The Borders » sorti en 2020, le génie polonais du dub et du dubstep assure une fois de plus sa place au rang des leaders et des précurseurs du genre sur la scène internationale. En live dub, DJ Set ou encore accompagné par une section cuivre, Radikal Guru sera de toutes les sessions en 2022 !
Chester Remington – Garage Pop – Reims Fusée sonore venue de Reims, Chester Remington joue un rock kaléidoscopique qui n’appartient qu’à lui. Aussi bien influencé par la British Pop des 60’s, le Grunge US 90’s ainsique par le Garage ensorcelé Australien, le groupe a sorti en 2021 une poignée de titres remarqués. Porté par des concerts qui marquent les esprits, le ciré jaune s’apprête à déferler sur 2023. Préparez-vous car vous n’avez pas fini d’en entendre parler.
Atelier proposé par nos médiateur·rices à faire en famille. Cet atelier est proposé dans le cadre de la résidence de Stéphane Ghislain Roussel autour de sa pièce Luonnollisesti, dont une sortie de résidence sera proposée le 4 février entre l’Abbaye de Noirlac et Antre Peaux. La pièce questionne nos environnements et la résidence s’attachera tout particulièrement à l’environnement sonore. L’atelier, entre jeux corporels et jeux de bruitage permettra de réfléchir à nos lieux de vie.
Résidence Antre Peaux 2022 En partenariat avec l’Abbaye de Noirlac Coproduction Antre Peaux – Abbaye de Noirlac Après une première résidence d’écriture effectuée en juin 2022 à Antre Peaux, cette deuxième résidence se déroulant en collaboration avec l’Abbaye de Noirlac, s’attache plus particulièrement au travail sur l’univers musical et sonore avec la créatrice Emilie Mousset. Le paysage sonore prenant une place centrale dans la composition scénique Luonnollisesti, il s’agira ici d’explorer la sonothèque de l’Abbaye et de réfléchir aux modalités expressives et à la place du son dans cette création théâtrale, et comment le field recording va habiter le texte et la mise en scène. La sortie de résidence prendra la forme d’un moment convivial exposant le projet, le travail en cours et les différents questionnements sur l’univers sonore autant que les premières esquisses musicales. Le projet Le terme luonnollisesti, « naturellement » en finnois, pose d’emblée une question d’ordre comportemental : peut-on vivre et agir en accord avec la nature, comme naturellement et quel sens a ce mot au prisme d’une culture emblématique de cette corrélation? C’est à ce questionnement que s’attache le projet scénique Luonnollisesti, dédié à l’actrice d’origine finlandaise Marja-Leena Junker, qui passe une grande partie de l’année en Finlande, retirée dans un chalet au bord d’un lac au milieu de la forêt. Le monologue explore sous différents angles cette forme de dualité de sa vie, se déroulant au cœur de la « civilisation » et à sa lisière et interroge le fantasme d’un rewilding soi disant salvateur, qui s’exprime de plus en plus à notre époque de grandes transformations environnementales. La Première de Luonnollisesti est prévue durant la saison 2023-24 au Théâtre d’Esch en co-production avec le bureau de création luxembourgeois PROJETEN. L’écriture scénique et la création sont accompagnées par les conseils dramaturgiques et le regard de Julie Sermon, théoricienne du théâtre, Professeure en Histoire et Esthétique du théâtre contemporain (Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Lyon 2) et également intervenante à la Manufacture-Haute École des arts de la scène de Lausanne. Ce projet fait partie au sein de PROJETEN d’une plateforme de réflexions plus vaste intitulé « Permaculture des arts », volet dédié aux nombreuses questions liées à nos rapports sensibles aux écosystèmes.
Avec K-Sann Une écoute collective de vos projets MAO, directement via vos logiciels et ordinateurs, sous l’oreille aguerrie de l’ingénieur du son K-Sann. Une écoute commune qui permet de partager les qualités et défauts de vos mixages afin que tout le monde profite des connaissances et des conseils de l’intervenant, mais aussi des uns et des autres. Un atelier en mode partage de connaissance et partage de son.