Ateliers à emporter
6. Art contemporain/ Ressources pédagogiques

Ateliers à emporter

En lien avec l'exposition Even the rocks reach out to kiss you

L’équipe de médiation du Transpalette vous propose des ateliers inspirés du travail des artistes de l’exposition Even the rocks reach out to kiss you. 

 

Atelier 1 : Tisser nos liens avec la nature

Ondochimeg Davaadorj est née en 1990 à Darkhan en Mongolie. Elle vit et travaille en France. Elle explore de nombreux médiums différents : dessin, vêtement, sculpture, peinture, vidéo, performance, etc. 
« Dans mon travail, j’ai toujours privilégié la représentation du vivant, d’abord parce que c’est ce qui, instinctivement, me touche et m’intéresse en premier lieu. À travers les sujets que je choisis et le recours récurrent au fil, je cherche à mettre en évidence les liens réels ou imaginaires qui existent entre diverses formes de vivants et faire ressortir la poésie qui en découle. C’est aussi par la représentation du vivant, de formes en perpétuelle évolution, que j’ai le plus le sentiment de pouvoir raconter une multitude d’histoires. » [Odonchimeg Davaadorj, 21 mai 2020]

PDF : Atelier 1 – Tisser nos liens avec la nature

 

Atelier 2 : Imaginer un rituel collectif

Pistil Paeonia est une artiste sorcière. Pour l’exposition Even The Rocks Reach Out To Kiss You, elle a proposé aux visiteurs de participer à la création d’un rituel dédié au serpent gardienne. Elle a invité chacun des participants à ramener un objet-symbole lié à l’un des quatre éléments naturels (eau, feu, terre, air). Ensemble, ils ont ensuite effectué un rituel qui a donné jour à l’installation qui est exposée au Transpalette. 

PDF : Atelier 2 - Imaginer un rituel collectif

 

Atelier 3 : Dessine-moi une sirène

Elena Moaty représente presque exclusivement des femmes, et en particulier des femmes racisées dont nous avons peu de modèles dans l’Histoire de l’Art. De la même manière, elle s’attache à figurer les corps perçus comme “anormaux” par la société, avec trop de formes ou pas assez, des failles, des cicatrices, des corps réels.
Dans l’imaginaire collectif, la sirène est une femme d’une grande beauté; mais à y réfléchir, elle est toujours représentée de la même façon. Elena Moaty choisit de constituer une armée de sirènes dont les corps sont tous singuliers. Toutes différentes, chacune de ces sirènes n’en est pas moins belle. Armées, elles se défendent et protègent leur écosystème.

PDF : Atelier 3 - Dessine moi une sirène

 

Atelier 4 : Revendications personnelles

Le pseudonyme Lundy Granpré regroupe un duo d’artistes tenant à rester anonymes. Les créations de Lundy Granpré sont politiques et féministes.
Au Transpalette, ils exposent notamment un bandana issu d’une série : les Bandanatomiques. Ils font ces bandanas pour faire de l’art qui se porte et qui se voit, à travers eux, Lundy Granpré cherche à faire circuler des revendications politiques et générer la discussion. L’exemplaire qui est présenté dans l’exposition est dédié à l’armoise, une plante utilisée en herboristerie. Au moyen-âge elle servait pour les avortements qui étaient pratiqués par des femmes que l’on appelait des sorcières. Le pourtour du bandana évoque ce pan de l’histoire.

PDF : Atelier 4 - Revendications personnelles

 

Atelier 5 : Fabriquer un grimoire de recettes

L’artiste Vidya Gastaldon expose au sein du Transpalette une série de recettes qu’elle a illustrées. Biscuits qui rendent heureux, cake aux orties, gelée de pissenlits, etc.
Certains ingrédients utilisés sont aujourd’hui un peu oubliés, ils ont pourtant des bienfaits pour la santé. Vidya Gastaldon nous parle d’autonomie rurale : l’artiste vit à la campagne, elle utilise ce qu’offre la nature, avec laquelle elle entretient un lien privilégié, profondément respectueux.

Ces recettes sont destinées à son fils de 6 ans, peut-être se transmettront-elles de générations en générations…

PDF : Atelier 5 - Fabriquer un grimoire de recettes

 

Atelier 6 : Héros et héroïnes d’aujourd’hui

Nadja Verena Marcin est une artiste d’origine allemande. Dans l’autoportrait Jedi, elle se prend en photo devant un site archéologique en Bolivie (Amérique du sud). Cet endroit servait de centre rituel pour les peuples qui vivaient là. Mais aujourd’hui, seuls les scientifiques et archéologues peuvent y accéder, et les boliviens ne peuvent plus pratiquer les rites de leurs ancêtres. L’artiste choisit de se représenter en tenue de Jedi, brandissant une arme en cactus. Elle s’affirme comme une femme forte, prête à défendre ce lieu contre les occidentaux, contre le colonialisme, qui l’ont dénaturé. Elle se bat avec et pour la Nature, mais armée d’une plante, elle défend aussi une forme d’activisme non violent.

PDF : Atelier 6 – Héros et héroïnes d’aujourd’hui

 

Atelier 7 : 4 façons d’aimer la terre

Annie Sprinkle & Beth Stephens sont des artistes américaines. Partenaires dans la vie comme au travail, elles sont aussi les amantes de la Terre. Elles prônent un nouveau rapport à la Terre qui ne serait plus la Terre mère – toujours là pour nous, mais la Terre amante que nous devons respecter, préserver et dont nous devons prendre soin. Elles ont ainsi performé plusieurs mariages symboliques avec la Terre, le ciel, la mer, le soleil, etc.

 

PDF : Atelier 7 – 4 façons d’aimer la terre

 

 

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