40 ans de Radio Libre

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L’année 1981 marque le véritable début de la libération des ondes avec l’apparition des premières « radios libres »…
40 ans après, en Région Centre, subsiste toujours et encore un vivier associatif descendant de cette époque, où engagement, implication constante dans la vie culturelle locale, pluralité musicale et éducation aux médias se conjuguent encore avec transmission, oralité et partage :
Radio Campus Orléans
Radio Campus Tours
Radio Béton (Tours)
Radio Résonance Bourges
Studio Zef (Blois)
Radio Tintouin (Vierzon)
Radio Balistiq (Châteauroux)
De par notre histoire et nos envies est né le projet commun d’un événement. Organisé par Le CARRMA (Coopération des Acteurs Régionaux Radiophonique – Musiques Actuelles) et porté sur le territoire par RADIO RÉSONANCE BOURGES et ANTRE PEAUX, le 11 septembre prochain à Bourges, réunissant nos radios, mais également ce qui fait nos quotidiens à tous, musicals, participatifs, le tout autour de moments de réflexions et de communications sur nos fonctionnements.

PROGRAMME :

À partir de 10h – ouvert au public

Conférence : Quel bilan 40 ans après ? Quelle place pour les radios libres à l’heure du numérique ? Quelle place dans les nouveaux moyens de transmission ?

Intervenants : Thomas Cherrier – Président de Radio Béton – Formateur/Consultant systèmes et réseaux
Hervé Glevarec : Directeur de recherche au CNRS, spécialisé dans la culture et les médias

Après-midi :

– Restitution d’ateliers
– Capsules autour de l’histoire des radios libres
– Radio Radio/Projet radiophoniques des étudiants de l’INSA de Bourges
– Interviews des artistes en concerts

Concerts à partir de 19h :

MEULE :

Composé de 2 batteurs et d’un guitariste aux machines, le trio tourangeau s’est formé autour de l’idée de confronter les rythmiques sauvages du garage et hypnotiques du krautrock aux synthétiseurs modulaires.
Leur musique emprunte à la fois aux codes du rock et de la pop, sur lesquels viennent s’enchevêtrer voix et mélodies dans un cortège de machines séquencées et de batteries ravageuses.
Les 3 membres, que l’on peut retrouver dans Thé Vanille, Leni, Mopa ou encore C4DI114C délivrent un live intense, projetant autour d’eux cette dimension kaléidoscopique où lumières et sons se confondent dans la danse, la transe et l’abandon de soi.

 

MASSIVE DUB CORPORATION :

Formation de 6 musiciens, Massive Dub Corporation s’attache à décloisonner le dub par l’apport et l’hybridation de ses influences groove et musiques improvisées. En recherche constante de nouvelles sonorités, le mixage dub offre un panel presque infini de possibilités d’aventures sonores.
C’est ce principe que le groupe cherche à apposer sur ses compositions mêlant musiques métissées issues de nombreux brassages comme le jazz, les musiques électroniques, le reggae, ou la soul.

 

 
CTRL-Z :

Enfant des années 80, CTRL-Z a grandi dans une période d’innovations technologiques et informatiques qui ont influencé ses compositions artistiques. Plongé dans l’univers des musiques électroniques, il s’inspire de ces courants musicaux et y ajoute d’autres influences très éclectiques tirées de son parcours. Son projet musical s’est construit via l’entité CTRL-Z, à la fois diminutif de son propre prénom et rappel de la culture geek. Le projet grandit et mûrit dans sa forme et dans son fond et pousse à une réflexion du dialogue humain et machine. Ses expérimentations technologiques et spirituelles sont ses sources d’inspiration. Se laissant guider par les sonorités qu’il provoque volontairement ou non, il reste attentif à l’imprévu. La composition permet à l’artiste de s’évader, mixant des lieux réels à des lieux fictifs, lui permettant de naviguer entre plusieurs ambiances. Toutes ces facettes donnent une musique énergique oscillant entre l’ombre et la lumière. L’artiste vagabonde tel un électron instable dans un univers hybride et versatile avec l’intensité pour fil conducteur. En complément, CTRL-Z apporte une attention particulière aux visuels faisant de l’image sa marque de fabrique. Là encore les visuels connaissent une évolution au fil des albums. La scénographie de CTRL-Z, c’est donc la fusion de ces deux créations : musique et image en immersion. L’enjeu étant de faire danser le public, en le transportant dans un “cyber univers” aux couleurs ethniques.