PUNKTE FINAL.E

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Installations, performances, concerts, promenades sonores, séances d’écoute.
Du Post-diplôme Arts & Créations sonores de l’Ensa Bourges

Vernissage le jeudi 29 septembre à 18h à Antre Peaux

Depuis un an, Punkte réunit à l’épicentre de la France huit individus venu.es d’ailleurs pour affiner leurs pratiques du son, explorer ensemble formes collectives et solos et se métamorphoser au fur et à mesure de leurs rencontres. Pour sa dernière apparition, Punkte se redéploie avec une nouvelle envergure, investissant pendant trois jours l’Antre Peaux, le canal et le cimetière des Capucins, et vous invite ainsi, dans ou hors les murs, à être acteurs.trices de jeux de piste, à vous laisser emporter dans une marche sensible, ou à interagir avec une pièce éco-collective, entre murmures de mémoires, orchestrations radiophoniques, lutherie sculpturale ou poétique, jusqu’aux improvisations les plus bruitistes, technoïdes et magnétiques.

Enfants chimériques d’Ursula Bogner, Punkte est Mélodie Blaison, Anne-Line Drocourt, Samia el Hadj, Tyfen Guilloux, Cinna Peyghamy, Simon Pochet, Audrey Repon et Luci Schneider.

Programme 

Jeudi 29 septembre à partir de 18h
Présentation des 3 jours


18h > 19h45 – Visite des installations

18h30 – Accueil et visite du nouveau Lab’Son et du nouvel UrsuLab, créés avec le soutien du Plan de relance pour la Culture

19h – Discours inaugural suivi du verre de l’amitié
 
20h > 23h30 – Concerts // Nadir
Line-up des concerts :
Dans mon estomac, Anne-Line Drocourt, performance, 20 minutes
C’est un embryon maladroit émergé du crâne d’Anne-Line Drocourt, créatrice radiophonique. Ce sera une promenade erratique aux boucles inégales, aux jouets bruyants, au rythme relatif, tentant de venir combler les trous de nos estomacs (en passant par les oreilles).
 
Choeur coeur,  Simon Pochet, 30 minutes
Choeur coeur est un live électronique de Simon Pochet, basé sur le principe du biofeedback, utilisant les données électriques du battement du cœur comme partition rythmique de la performance. 
 
Quel Enfer !, Luci Schneider + Tyfen Guilloux, 30 minutes
Duo Revox (magnétophone à bandes magnétiques) &  Sawphone  (instrument DIY-cordes électriques). De la musique spectrale, des impacts, des drones et des cracs. Mais Quel Enfer !Choeur coeur,  Simon Pochet 30’

AVAZ, Cinna Peyghamy, 40 minutes
Aux frontières entre musique expérimentale et traditionnelle, Cinna Peyghamy présente le fruit de ses dernières explorations électroniques. Comme une manière de repenser ce qui fait l’instrument, le tombak, une percussion iranienne vieille de plusieurs siècles, s’associe au synthétiseur modulaire afin d’augmenter ses possibilités mélodiques et sonores. 

Sculptures voca-atmosphériques, Mélodie Blaison, 30 minutes
Une traversée faite de souffles, de braises et d’eau.
Paysages sonores méditatifs ou exploration de fréquences sombres, chaque live est pensé comme un grand collage de sculptures intuitives et de souvenirs déformés, donnant accès à un spectre émotionnel libre où se côtoient fiction poétique, rêve, fantômes du futurs et rituels.



Vendredi 30 septembre à partir de 14h
14h > 19h30 – Ouverture des installations 

14h – Le Vélocousmonium, Luci Schneider, performance collective, aide à la construction : Louis Bortot
// Cour extérieur 
Embarcation imminente pour le Vélocousmonium ! Chevauchez un vélo et venez découvrir la magie du vélocousmonium.  Oeuvre collective et participative. Préparez vos plus beaux coups de pédales, on vous attend !

14h > 17h – POMPES FUN EBRES, Samia el Hadj, jeu de piste FM, 30 à 60 minutes
Hors les murs : Cimetière des Capucins, jeu de piste FM, Itinéraire libre dans le cimetière
Venez arpenter le cimetière des Capucins un casque sur les oreilles. Grâce à un récepteur radio, vous tenterez, à la manière d’un·e spirite, de capter les voix d’outre-tombe.
Il se peut que les mort·es soient encore en vie. Il se peut même que vous les connaissiez. Ce sont les Berrichon·nes qui ont accepté de rencontrer Samia el Hadj pour lui dévoiler comment ils imaginaient la fin.

Amenez votre casque et votre radio, prêt possible sur place dans la limite du matériel disponible

14h30 – 5th Dimension Descension de Cinna Peyghamy, 30 minutes // Nadir

15h > 16h Circades #1, Simon Pochet, installation-performance marchée // Bar du Nadir
Un individu marche dans la ville toute une après-midi, traçant une ligne d’erre infinie dans un temps défini. Cette ligne d’erre est matérialisée par un tracé GPS projeté en direct dans l’espace d’exposition par un dispositif vidéo, formant ainsi des motifs dont le centre se situe au cœur de l’installation. En parallèle, un dispositif sonore retransmet en direct la bande-son de l’expérience de la marche. A plusieurs moments reprises, le marcheur traverse l’espace d’exposition, provoquant la rencontre du corps en mouvement et de la retransmission de ses signaux numériques, dont certains peuvent alors être parasités : larsens, brouillage ou pertes de signal… Les visiteurs passant par là et disposés à le faire, sont invités à suivre la marche.

15h30 > 19h – Rotation toutes les 30 minutes 
Tendres spectres, Anne-Line Drocourt, pièce sonore en multipoints // Haïdouc
Hiver 2021, j’enregistre une dizaine d’inconnu(e)s rencontrés via les petites annonces pour qu’ils me parlent de leurs disparu(e)s, de leurs tendres spectres. Manies, tics, défauts, dans les hésitations et les souffles des vivant(e)s, je découpe et recolle les discrets indices laissés au quotidien. Comme une chimère géante, un tombeau commun où la réalité prend moins de sens que la remémoration.

Murmures des mutations, Mélodie Blaison, installation sonore // Houlocène
« La révolution ne commence pas par une marche au soleil, mais par un hiatus, une pause, un déplacement minuscule, une déviation dans le jeu des improvisations et des apparences. »
Paul B. Preciado
Un appartement sur Uranus Murmures des mutations est un espace fragile fait de voix dont les nuances attrapent le présent. Elles rendent compte de circonstances singulières où la prise de parole et sa légitimité révèlent les vulnérabilités et les forces de nos identités hésitantes. Cet archipel sonore, avec des voix souvent exclues ou minorisées, dévoile par une attention sensible au monde, comment les corps subsistent malgré les éléments de nos vies qui nous conditionnent. À travers les silences, les solitudes, et les hésitations, plusieurs identités et plusieurs souffles se croisent afin de questionner et raconter notre rapport au monde, notre rapport au corps, notre rapport aux mots. Ce voyage fait de textures, de vibrations et de fêlures, transporte par fragments en écho, les émotions, les confidences et les histoires en créant de nouveaux espaces de fiction, entre frontières et traversées.

Mémoires sonores, Audrey Repon, 30 minutes // Houlocène

17h Je deviens Paysage, Luci Schneider , promenade sonore performative, 1h
Hors les murs : Rendez-vous et départ au canal de Berry, 22 Chemin de Vauvert 
“Ça m’arrive de me demander ce que je fais là.
De prendre conscience de ce qui se trouve autour de moi et me dire, comment se fait-il que j’ai fini par me retrouver ici ?  Alors que ce n’est pas comme si une main géante m’avait pris par le col de ma veste et m’avait posé là contre mon gré –  j’y suis bien arrivé par mes propres moyens. Mais il faut un sacré effort pour savoir quand et comment. Pourquoi ici et non pas ailleurs ? Quelque part d’autre, comme on dit ?
Quelque chose change, mais je ne saurais pas dire précisément ce que c’est. C’est peut-être à cause des arbres. Je crois que j’ai toujours eu la sensation que quelque chose pourrait nous regarder, depuis les arbres. Peut-être les arbres eux-mêmes.”

20h > 23h30 – Concerts // Nadir
Line-up des concerts :
Solo de Revox, Luci Schneider, 20 minutes
Un solo de Revox, magnétophone à bandes magnétiques, et de l’improvisation libre. Des bribes de radio – Des bouts de bruit – Du brouhaha. Des oreilles et des bras tendus sur la bande magnétique.

Oyatt, 30 à 40 minutes
Des cordes tendues sur une lame de scie, un instrument à l’architecture et aux sonorités hétéroclites, percussives et crissantes. Par la recherche de gestes, continus, répétés ou accidentés, un langage sonore se tisse avec d’autres objets et matériaux: archet, cloches, baguettes, billes, micros électromagnétiques…
Musique spatiale ou brute, Oyatt explore des formes immersives et parfois narratives, chants de baleines-volatiles, rêves de songes en colimaçon et prophéties socio-fictionnelles.

AVAZ, Cinna Peyghamy, 40 minutes
Aux frontières entre musique expérimentale et traditionnelle, Cinna Peyghamy présente le fruit de ses dernières explorations électroniques. Comme une manière de repenser ce qui fait l’instrument, le tombak, une percussion iranienne vieille de plusieurs siècles, s’associe au synthétiseur modulaire afin d’augmenter ses possibilités mélodiques et sonores. 

L’envol des poissons – Mélodie Blaison et Simon Pochet, 40 minutes
L’envol des poissons est un live électronique duo de Mélodie Blaison et Simon Pochet aux influences noise, dub et ambient.

Scènes ouvertes et improvisations collectives, 1 heure



Samedi 1er octobre à partir de 11h
11h > 18h – Ouverture des installations 

11h > 13h – Séance d’écoute #1 / Réveil sonore
Diffusion de pièces électroacoustiques et radiophoniques.
Installation-performance marchée “Circades #2”

13h > 18h Rotation toutes les 30 minutes 
Tendres spectres, Anne-Line Drocourt, pièce sonore en multipoints // Haïdouc
Hiver 2021, j’enregistre une dizaine d’inconnu(e)s rencontrés via les petites annonces pour qu’ils me parlent de leurs disparu(e)s, de leurs tendres spectres. Manies, tics, défauts, dans les hésitations et les souffles des vivant(e)s, je découpe et recolle les discrets indices laissés au quotidien. Comme une chimère géante, un tombeau commun où la réalité prend moins de sens que la remémoration.

Murmures des mutations, Mélodie Blaison, installation sonore // Houlocène
« La révolution ne commence pas par une marche au soleil, mais par un hiatus, une pause, un déplacement minuscule, une déviation dans le jeu des improvisations et des apparences. »
Paul B. Preciado
Un appartement sur Uranus Murmures des mutations est un espace fragile fait de voix dont les nuances attrapent le présent. Elles rendent compte de circonstances singulières où la prise de parole et sa légitimité révèlent les vulnérabilités et les forces de nos identités hésitantes. Cet archipel sonore, avec des voix souvent exclues ou minorisées, dévoile par une attention sensible au monde, comment les corps subsistent malgré les éléments de nos vies qui nous conditionnent. À travers les silences, les solitudes, et les hésitations, plusieurs identités et plusieurs souffles se croisent afin de questionner et raconter notre rapport au monde, notre rapport au corps, notre rapport aux mots. Ce voyage fait de textures, de vibrations et de fêlures, transporte par fragments en écho, les émotions, les confidences et les histoires en créant de nouveaux espaces de fiction, entre frontières et traversées.

Mémoires sonores, Audrey Repon, 30 minutes // Houlocène

14h – Le Vélocousmonium, Luci Schneider, performance collective, aide à la construction : Louis Bortot
// Cour extérieur 
Embarcation imminente pour le Vélocousmonium ! Chevauchez un vélo et venez découvrir la magie du vélocousmonium.  Oeuvre collective et participative. Préparez vos plus beaux coups de pédales, on vous attend !

14h > 17h – POMPES FUN EBRES, Samia el Hadj, jeu de piste FM, 30 à 60 minutes
Hors les murs : Cimetière des Capucins, jeu de piste FM, Itinéraire libre dans le cimetière
Venez arpenter le cimetière des Capucins un casque sur les oreilles. Grâce à un récepteur radio, vous tenterez, à la manière d’un·e spirite, de capter les voix d’outre-tombe.
Il se peut que les mort·es soient encore en vie. Il se peut même que vous les connaissiez. Ce sont les Berrichon·nes qui ont accepté de rencontrer Samia el Hadj pour lui dévoiler comment ils imaginaient la fin.

14h30> 15h15 – Sieste sonore live avec Simon Pochet et Tyfen Guilloux // Lab’Son

17h > 18h – Je deviens Paysage, Luci Schneider , promenade sonore performative, 1h
Hors les murs : Rendez-vous et départ au canal de Berry, 22 Chemin de Vauvert 
“Ça m’arrive de me demander ce que je fais là.
De prendre conscience de ce qui se trouve autour de moi et me dire, comment se fait-il que j’ai fini par me retrouver ici ?  Alors que ce n’est pas comme si une main géante m’avait pris par le col de ma veste et m’avait posé là contre mon gré –  j’y suis bien arrivé par mes propres moyens. Mais il faut un sacré effort pour savoir quand et comment. Pourquoi ici et non pas ailleurs ? Quelque part d’autre, comme on dit ?
Quelque chose change, mais je ne saurais pas dire précisément ce que c’est. C’est peut-être à cause des arbres. Je crois que j’ai toujours eu la sensation que quelque chose pourrait nous regarder, depuis les arbres. Peut-être les arbres eux-mêmes.”



Dimanche 2 octobre à partir de 11h

11h  – Je deviens Paysage, Luci Schneider , promenade sonore performative, 1h
Hors les murs : Rendez-vous et départ au canal de Berry, 22 Chemin de Vauvert 
“Ça m’arrive de me demander ce que je fais là.
De prendre conscience de ce qui se trouve autour de moi et me dire, comment se fait-il que j’ai fini par me retrouver ici ?  Alors que ce n’est pas comme si une main géante m’avait pris par le col de ma veste et m’avait posé là contre mon gré –  j’y suis bien arrivé par mes propres moyens. Mais il faut un sacré effort pour savoir quand et comment. Pourquoi ici et non pas ailleurs ? Quelque part d’autre, comme on dit ?
Quelque chose change, mais je ne saurais pas dire précisément ce que c’est. C’est peut-être à cause des arbres. Je crois que j’ai toujours eu la sensation que quelque chose pourrait nous regarder, depuis les arbres. Peut-être les arbres eux-mêmes.”

11h > 14h – POMPES FUN EBRES, Samia el Hadj, jeu de piste FM, 30 à 60 minutes
Hors les murs : Cimetière des Capucins, jeu de piste FM, Itinéraire libre dans le cimetière
Venez arpenter le cimetière des Capucins un casque sur les oreilles. Grâce à un récepteur radio, vous tenterez, à la manière d’un·e spirite, de capter les voix d’outre-tombe.
Il se peut que les mort·es soient encore en vie. Il se peut même que vous les connaissiez. Ce sont les Berrichon·nes qui ont accepté de rencontrer Samia el Hadj pour lui dévoiler comment ils imaginaient la fin.