Conception, chorégraphie Bintou Dembélé
Danseur Michel « Meech » Onomo
Création musicale Charles Amblard
Création lumière en cours
Costumes Annie Melza
Administration, production, diffusion in’8 circle • maison de production / Anne Rossignol, Salomé Klein, Tiphaine Ausias
Production Rualité
Coproduction & Soutiens Les Ateliers Médicis, Centre National de la Danse – Pantin, Services culturels Français de l’Ambassade de France à Chicago (Villa Albertine), le T2G – Théâtre de Gennevilliers – CDN, Centre de la danse Pierre Doussaint, Antre-Peaux - Bourges
Création le 10, 11, 12 mars au Centre National de la Danse à Pantin
Bintou Dembélé poursuit sa recherche sur les conditions d’une danse maronne en chorégraphiant ce solo. La trajectoire artistique de Bintou Dembélé est traversée par les tensions entre l’individu et le collectif, elle oscille entre les engagements et les luttes politiques et ses interrogations sur sa propre identité. Elle développe une démarche artistique qui croise naturellement la danse avec la musique live, les arts plastiques, la vidéo et la philosophie. Inspirée par le dialogue des chorégraphes Alain Buffard et Anna Halprin à San Francisco au début des années 2000, elle interroge la mémoire du corps de l’interprète, traversé par des expériences de vie – la scène, la rue, le club, le clip…
-s/t/r/a/t/e/s- Un film de Bintou Dembélé en coproduction avec le centre Pompidou-Metz (7 minutes et 4 secondes) « Ce film a été conçu pour laisser une trace, exprimer la mémoire des corps pour convoquer celle des lieux emblématiques de la région et rendre hommage à son histoire. » Bintou Dembélé
L’objet film, l’espace du musée, sont aujourd’hui centraux dans ma réflexion et ma pratique de la danse. Je cherche un nouvel espace de création qui soit à l’intersection du musée et de l’espace numérique : comment le passage de la performance au film me permet d’hybrider mon travail, de ne pas le cantonner à un dispositif frontal, de revenir aux terrains vagues, aux blocs, à ces espaces exigus où les gens se sont un jour autorisés à brancher leurs platines sur un lampadaire, ces no man’s land où est né le Hip-Hop ?
…
La vérité que j’ai apprise plus tard n’a jamais entamé mon désir de revenir dans ce lieu magique qui m’avait fait rêver enfant, et dans lequel je m’étais sentie autorisée à entrer ce jour-là, grâce à mon père. Il m’a alors semblé évident que ce film était aussi un hommage que je lui rendais. Je l’ai appelé -s/t/r/a/t/e/s-.»
Cet atelier est proposé dans le cadre de la résidence de Bintou Dembélé (Cie Rualité) qui aboutira à une avant-première du spectacle Solo le 15 janvier à 20h30. Bintou Dembélé travaille sur la notion de « danse maronne ». historiquement, le “marronnage” désignait la fuite des esclavisés africains hors des plantations dans le but de recréer des sociétés nouvelles et libres. Par la suite, cette notion a été étendue aux arts par des écrivains comme Dénètem Touam Bona ou des universitaires comme Sylvie Chalaye : il s’agit de détourner un système contraint [...]