6. Art contemporain

L’équipe de médiation du Transpalette propose aux professionnel·les de l’éducation un document pour les aider à préparer leur visite de l’exposition collective SALUT À TOI.

Il contient une présentation d’Antre Peaux et de l’équipe du Pod Pollinisation (service des publics), une introduction aux contenus de l’exposition et quelques propositions de pistes pédagogiques en lien avec les programmes scolaires.

Le document est disponible en version papier sur place à Antre Peaux et en version numérique ici :  PDF : dossier scolaire Salut à toi

Nouvelle saison de la série audio “Les œuvres vous parlent”

Cette nouvelle saison de la série audio “Les œuvres vous parlent” vous est proposée par les médiatrices du Transpalette, afin de découvrir autrement l’exposition Cut, draw and walk off the line d’Adrien Vermont.

L’épisode 1 est inspiré de l’œuvre Visible invisible indivisible – light blue red (2023) d’Adrien Vermont.

L’épisode 2 est inspiré de l’œuvre Sollertia animalis – Fuck Japan (2014-2021) d’Adrien Vermont.

L’épisode 3 est inspiré de l’œuvre Time and space are human constructs – large pattern (2023) d’Adrien Vermont.

 

L’équipe de médiation du Transpalette propose aux professionnel·les de l’éducation un document pour les aider à préparer leur visite de l’exposition d’Adrien Vermont, Cut, draw and walk off the line.

Il contient une présentation d’Antre Peaux et de l’équipe du Pod Pollinisation (service des publics), une introduction aux contenus de l’exposition et quelques propositions de pistes pédagogiques en lien avec les programmes scolaires.

Le document est disponible en version papier sur place à Antre Peaux et en version numérique ici :  PDF : dossier pédagogique Cut walk and walk off the line

Nouvelle saison de la série audio “Les œuvres vous parlent”

Cette nouvelle saison de la série audio “Les œuvres vous parlent” vous est proposée par les médiatrices du Transpalette, afin de découvrir autrement l’exposition Make a space for my body d’Esther Ferrer et Brandon Gercara.

L’épisode 1 est inspiré de l’œuvre Autoportrait dans le temps ( 1981-2014) d’Esther Ferrer

L’épisode 2 est inspiré de l’œuvre Le livre des têtes / Les choses. Autoportrait avec choux (1990-1995) d’Esther Ferrer

L’épisode 3 est inspiré de l’œuvre PD – Pour demain (2016-2017) de Brandon Gercara

L’épisode 4 est inspiré de l’œuvre Dream (2021) de Ugo Woatzi

 

 

Un terrain de jeu collectif et des explorations immersives dans des mondes virtuels 

Jeu de mondes est une oeuvre d’art collaborative entièrement réalisée en réalité virtuelle, imaginée par le groupe Hall Noir, composé d’une nouvelle génération d’artistes, de codeurs, d’étudiant•es et d’ingénieurs. Grâce à des équipements technologiques de réalité virtuelle, ils ont exploré ce que Gaston Bachelard appelait la poétique de l’espace ou la poétique de la rêverie, et ont élaboré une forme de réalité expérimentale : la réalité superposée pour entrer pleinement à l’intérieur des visions poétiques. 

Description de l’oeuvre :

« Jeu de mondes » est une oeuvre d’art collective en réalité virtuelle conçue et développée par David Legrand, Léo Sallanon et Cédric Massart, en collaboration avec une nouvelle génération d’artistes 3D, développeurs, codeurs, ingénieurs et étudiants, tous rassemblés au sein du groupe Hall Noir. 

Elle se compose de neuf mondes virtuels accessibles à partir de trois univers communs, chacun étant virtuellement déployé sur un niveau différent dans un espace ou bâtiment réel : 

La navigation entre ces univers à étages est possible grâce à des téléporteurs situés sur le parcours. Nous appelons cela une réalité superposée, où le monde de l’imagination est superposé au monde réel, permettant aux spectateurs de découvrir une multitude de mondes qui proviennent de visions poétiques. 

Afin de vivre pleinement l’oeuvre et de profiter d’une expérience interactive en groupe, un dispositif d’exposition en réalité superposée a été spécialement conçu. Il permet d’accueillir jusqu’à trois joueurs équipés de casques Oculus Quest 2 et de la technologie Oculus Air Link (qui ne nécessite aucun câble), ainsi que de casques audio binauraux pour avoir accès à un son spatialisé. Grâce à cette technologie, les joueurs peuvent se déplacer physiquement à l’intérieur de l’oeuvre, créant ainsi l’illusion d’un territoire infini ou d’une étendue sans fin. 

Les visiteurs et visiteuses d’expositions en réalité superposée, sont accueillis par des médiateurs et médiatrices qui les équipent de casques VR audio 360° munis de deux manettes pour pénétrer dans des mondes virtuels. Avec des airs de cosmonautes, ils vont découvrir une réalité alternative, visiter des mondes parallèle, traverser des substances, où la circulation dans l’espace virtuel est la même que dans l’espace réel. En permettant aux utilisateurs des casques de se déplacer physiquement dans la virtualité, l’immersion est totale. 

En VR, des malaises ou sensations de malaise peuvent être provoqués par la désynchronisation du mouvement dans l’espace virtuel et l’espace réel (téléportation, travelling accéléré). 

Ici, la parfaite superposition entre espace réel et virtuel supprime ce problème. Il est même possible de jouer avec la superposition pour permettre aux joueurs de s’asseoir sur une chaise, de se coucher sur un lit, de courir ou de réaliser de grands mouvements. 

Ainsi, nous pouvons devenir de véritables explorateurs de mondes qui n’existent que pour nous, à l’intérieur desquels nous sommes libres de nos mouvements. 

En multijoueur, nous nous sentons comme un groupe déambulant dans un rêve commun. 

Le principe de fonctionnement 

La réalité superposée est né d’un détournement des casques Oculus : normalement, ils obligent les utilisateurs à définir une zone de jeu d’au maximum 6 mètres sur 6. En supprimant cette limite, il est possible de se promener en VR dans une zone potentiellement infinie. 

Pour pouvoir en profiter, il faut reconstruire dans la réalité virtuelle les contraintes physiques du monde réel, c’est-à-dire que les portes, les murs, les changements de dénivelés, etc., doivent être présents dans le monde numérique. 

Pour pouvoir synchroniser le monde virtuel avec l’espace réel, un casque VR Oculus Quest et un socle sont le minimum requis. Le socle est une contre-forme du casque qui sera ancrée au sol en une position et un angle précis. Ce dernier est le plus important car un décalage d’un degré peut provoquer des différences de plusieurs dizaines de centimètres entre les objets et leurs correspondants numériques.

Reportage sur l’exposition JEU DE MONDES

Nouvelle saison de la série audio “Les œuvres vous parlent”

Cette nouvelle saison de la série audio “Les œuvres vous parlent” vous est proposée par les médiatrices du Transpalette, afin de découvrir autrement l’exposition Les Meutes, d’Henri Cueco et Edi Dubien.

L’épisode 1 est inspiré de la série Villas italiennes (1972-1975) d’Henri Cueco

L’épisode 2 est inspiré de l’œuvre Gardiens d’une vie (2022) d’Edi Dubien

L’épisode 3 est inspiré de l’œuvre Antidote (2022) d’Edi Dubien

 

 

An Emmetrop – Antre Peaux association production

Dates (Period): 18/10/19 – 18/01/2020

All details here : http://green.rixc.org/ou-ert-phytophilia-chlorophobia-situated-knowledges-2-1/

This project has been supported by the European Union’s Creative Europe programme GREEN (Green Revisited: Encountering Emerging Naturecultures) in collaboration with Bandits-Mages and ENSA Bourges.

More about the global project Green Revisited here : http://green.rixc.org/

 

 

Tout au long de l’exposition “HOPE WILL NEVER BE SILENT”, nos médiatrices ont organisé de nombreuses visites et ateliers.
Elles ont créé un padlet rassemblant des photos et descriptions de ces ateliers.
Vous y trouverez aussi les podcasts réalisés par les élèves du collège du Grand Meaulnes dans le cadre du projet « la Créa dans tes oreilles », alors allez y jeter une oreille !
 

Fait avec Padlet
 

En lien avec l’exposition HOPE WILL NEVER BE SILENT, l’équipe de médiation du Centre d’Art vous propose de retrouver un certain nombre de ressources sur un padlet collaboratif.
Vous y trouverez des articles, vidéos, podcasts ou encore des liens vers d’autres œuvres afin de compléter ou préparer votre visite. 

 

Fait avec Padlet

N’hésitez pas à nous suggérer des ressources pour compléter cet outil directement sur le padlet.

Cette nouvelle saison de la série audio “Les œuvres vous parlent” vous est proposée par les médiatrices du Transpalette, afin de découvrir autrement l’exposition collective AGIR DANS SON LIEU.

 

L’épisode 1 est inspiré de l’œuvre Aux arbres ! Ecotopie du Nouveau Ministère de l’Agriculture pour une stimulation des processus vitaux post nécronomie, préalable à la plantation d’une forêt nourricière à Négrepelisse, du Nouveau Ministère de l’Agriculture

 

 

L’épisode 2 est inspiré de l’œuvre Vene de Morgane Denzler.

 

L’épisode 3 est inspiré de l’œuvre Portable Garden de Loïs Weinberger.

 

L’épisode 4 est inspiré de l’œuvre Atlas des régions naturelles, d’Eric Tabuchi et Nelly Monnier.

During the Rencontres Mondes Multiples 2020the artist Konrad Korabiewski presented us his current project: Krafla.
While he should have been in residence for 2 months in Bourges as part of our partnership with the EMAP-EMAREnetwork, it is online that were, for this time, presented the artist and his work.

Konrad Korabiewski · Skeyti

A cinematic soundscape and highly atmospheric composition, reflecting distinct Icelandic circumstances, and including recordings of an old Morse code message from 1976
Winning piece of the international sound art competition "Europe - A sound panorama" 2011.

Krafla is both a sound and visual work resulting from recordings made at the geometric power plant of Krafla, Iceland. Listening to the calderas (cauldron in Portuguese) and the song of the drillings, Konrad Korabiewski records and draws the muffled noises of this volcanic region up to 4m deep.

A new creation residency is scheduled for the fall of 2021 in Bourges. During 2 months, Konrad Korabiewski will continue its work on the project Krafla by taking advantage of the 16mm editing table given to Antre Peaux by Boris Lehman.

 

Skálar | Sound Art | Experimental Music · Anna Friz | Konrad Korabiewski | Krafla (New York Times Magazine edit)
 

Audio field recordings: Anna Friz & Konrad Korabiewski, for the publication of Sonic Voyages published on 22/09/18 in the NYT Magazine.

This project was relayed in the fall of 2018 by the New York Times Magazine in an article entitled "Sonic Voyages Issue"In this book, the author describes his travels around the world, in areas that constitute particular environments and soundscapes, including Iceland, with reference to the field recordings made by Anna Friz and Konrad Korabiewski.

Photo presentation : Anna Friz
Project, music and realization in 2020/2021: Konrad Korabiewski

Presentation of the KRAFLA project (in progress) at the Werkleitz festival, Halle (Germany)

 

 

In November 2020 the media MAKERY meets the artist: an immersion in his creative environment.

Dans les entrailles de la Terre Mère avec Konrad Korabiewski (FR)

Cette nouvelle saison de la série audio “Les oeuvres vous parlent” vous est proposée par les médiatrices du Transpalette, afin de découvrir autrement l’exposition SILO de Myriam Mihindou.

 

L’épisode 1 est inspiré de l’oeuvre Sculptures de chair de Myriam Mihindou (2000).

 

 

L’épisode 2 est inspiré de l’oeuvre Déchoucaj de Myriam Mihindou (2004-2006).

 

L’épisode 3 est inspiré de l’oeuvre Transmissions de Myriam Mihindou (2018).

 

L’épisode 4 est inspiré de l’oeuvre Service de Myriam Mihindou (2020).

 

L’épisode 5 est inspiré de l’oeuvre Imu Lébembu de Myriam Mihindou (2016).

” Nous devons combattre la haine et la diffusion de l’ignorance et de la peur en utilisant efficacement l’histoire et les faits. L’idéologie ne supporte pas que nous établissions des liens “
Felix Gonzalez-Torres, “1990: L.A., “The Gold Field” 
 

Quelle pourrait être la playlist de l’exposition Even the rocks reach out to kiss you ? Venez le découvrir et associer morceaux de musique et oeuvres à travers ce quiz concocté par les médiateurs de l’Antre Peaux et inspiré de l’exposition. 

Cliquez ici pour accéder au quiz 

 

 

Residence executed within the context of the permanent creation Fabrique "Mille et un Plateaux" in January 2021.

Electroacoustic composer, Stéphane Joly is responsible for the Sound workshop in the Higher National School of Arts in Bourges (ENSA Bourges) and teacher in the Academy of Music of the Electroacoustic class. He works with sound matter, field recording, and conducts interviews.

Anaïs Dunn is focusing on the inherent qualities of materials, their weight, heat, motion in space, reflection, and transparency. Questions and values arise from this from which Anaïs develops her research territory.

Résidence réalisée dans le cadre de la Fabrique permanente de création « Mille et un plateaux » en février 2021.

Par-delà la Brume est un collectif brumeux de plusieurs personnes naviguant sur les vagues du “KissKerCoeur”. Elles recherchent par la narration spéculative, une manière de penser « le vivre ensemble » ! Emmener avec nous le monde, dans cette possibilité de voir par-delà la matière à travers le langage, la transmission, le partage, l’oralité, l’immatérielle… Tous ces horizons subtils remplis de vie et de possibles.

 

The audio series “The works talk to you” is proposed by the Transpalette mediators in order to discover in another way the exhibition Even the rocks reach out to kiss you

Episode 1 is inspired from the work Véli (Bassin long – Emma) of Sanjeeyann Paléatchy.

Episode 2 is inspired from the work Sacred Earth Air Fire Water Temple draft of Suzanne Husky.


Episode 3 is inspired from the work Sans titre of Lara Wonderland.

Episode 4 is inspired from the work Euro War Rug of Suzanne Husky.

Episode 5 is inspired from the work Ecomanifestation of Lundy Granpré (explicit content for 18+ years old).

Episode 6 is inspired by the work “Étreindre le serpent gardienne” (“Embracing the guardian snake”) by Pistil Paeonia.

Episode 7 is inspired from the work “Toute entière” (As a whole, Entire) by Karine Rougier.

Linked to the exhibition Even the rocks reach out to kiss you

We propose that you find here several resources in connection with one of the themes of the exhibition “Even the rocks reach out to kiss you”, the one concerning our relationship with nature. How to rethink our links with it and get out of the classical model of “mother nature”? These issues are the basis of many of the works presented in the exhibition, especially those linked to the Ecosex movement.

 

To read

Manifeste ecosexuel par Annie Sprinkle et Beth Stephens FR
Ecosex Manifesto by Annie Sprinkle and Beth Stephens EN

Annie Sprinkle and Beth Stephens are American artists. Life partners, they are also in love with and lovers of the earth. They advocate a new connection with earth that would not be mother earth anymore (always here for us), but the lover earth that we must respect, preserve, and take care of. Thus, they have performed several symbolic marriages with the earth, the sky, the sea, the sun, etc. They are the founding members of the ecosexual movement to which they have dedicated this manifest. 

“ Annie Sprinkle, un cas d’ecolo-sex”, Article de Marie Lechner sur liberation.fr
L’autrice dresse le portrait d’une des fondatrices de l’écosexualité et en profite pour présenter ce qu’est le mouvement. 

“L’écosexualité, ou faire l’amour avec la Terre pour la sauver”, un article de Julie Ackermann sur slate.fr
“Cette nouvelle manière d’envisager l’art et la sexualité se résume-t-elle à une quête individualiste hédoniste ou porte-t-elle une véritable révolution de la pensée ? ».
L’autrice se penche sur le mouvement écosexuel, ses principes, ses enjeux mais aussi ses limites. 

 « Arrêtez de dire “mère nature”, ça renforce les stéréotypes sexistes”, un article d’Aude Lorriaux sur slate.fr
« Car si les femmes sont associées à la nature, les hommes, eux, le sont à la culture. » Cet article interroge le sexisme caché derrière le terme de « mère nature », une expression qui figure la Terre comme une mère nourricière, mais aussi comme une ressource à exploiter.

Catherine Larrère, « La nature a-t-elle un genre ? Variétés d’écoféminisme », Cahiers du Genre, vol. 59, no. 2, 2015, pp. 103-125 (cairn).
Cet article explore l’histoire de l’assimilation des femmes à la nature. Comment notre vision de la nature a-t-elle évoluée depuis l’Antiquité ? Pourquoi la nature a-t-elle été assimilée à la femme, et qu’est-ce que cela génère ?

 

 

The mediation team of the Transpalette propose workshops inspired from the artists of the exhibition Even the rocks reach out to kiss you. 

 

Atelier 1 : Tisser nos liens avec la nature

Ondochimeg Davaadorj est née en 1990 à Darkhan en Mongolie. Elle vit et travaille en France. Elle explore de nombreux médiums différents : dessin, vêtement, sculpture, peinture, vidéo, performance, etc. 
« Dans mon travail, j’ai toujours privilégié la représentation du vivant, d’abord parce que c’est ce qui, instinctivement, me touche et m’intéresse en premier lieu. À travers les sujets que je choisis et le recours récurrent au fil, je cherche à mettre en évidence les liens réels ou imaginaires qui existent entre diverses formes de vivants et faire ressortir la poésie qui en découle. C’est aussi par la représentation du vivant, de formes en perpétuelle évolution, que j’ai le plus le sentiment de pouvoir raconter une multitude d’histoires. » [Odonchimeg Davaadorj, 21 mai 2020]

PDF : Workshop 1 – Weave our connections to nature

 

Atelier 2 : Imaginer un rituel collectif

Pistil Paeonia est une artiste sorcière. Pour l’exposition Even The Rocks Reach Out To Kiss You, elle a proposé aux visiteurs de participer à la création d’un rituel dédié au serpent gardienne. Elle a invité chacun des participants à ramener un objet-symbole lié à l’un des quatre éléments naturels (eau, feu, terre, air). Ensemble, ils ont ensuite effectué un rituel qui a donné jour à l’installation qui est exposée au Transpalette. 

PDF : Workshop 2 - To imagine a collective ritual

 

Atelier 3 : Dessine-moi une sirène

Elena Moaty représente presque exclusivement des femmes, et en particulier des femmes racisées dont nous avons peu de modèles dans l’Histoire de l’Art. De la même manière, elle s’attache à figurer les corps perçus comme “anormaux” par la société, avec trop de formes ou pas assez, des failles, des cicatrices, des corps réels.
Dans l’imaginaire collectif, la sirène est une femme d’une grande beauté; mais à y réfléchir, elle est toujours représentée de la même façon. Elena Moaty choisit de constituer une armée de sirènes dont les corps sont tous singuliers. Toutes différentes, chacune de ces sirènes n’en est pas moins belle. Armées, elles se défendent et protègent leur écosystème.

PDF : Workshop 3 - Draw me a mermaid

 

Atelier 4 : Revendications personnelles

The alias Lundy Granpré brings together a duo of artists who desire to remain anonymous. The creations of Lundy Granpré are political and feminist. At the Transpalette, they show in particular a bandana coming from a series: the Bandanatomiques. They make these bandanas to make art to be worn and seen. Through them, Lundy Granpré seeks to circulate political claims and generate discussion. The specimen presented in the exhibition is dedicated to mugwort, a plant used in herbalism. In the middle ages, it was used for the abortions executed by women who were called witches. The bandana’s edge recalls this part of history.

PDF : Workshop 4 - Personal claims

 

Atelier 5 : Fabriquer un grimoire de recettes

L’artiste Vidya Gastaldon expose au sein du Transpalette une série de recettes qu’elle a illustrées. Biscuits qui rendent heureux, cake aux orties, gelée de pissenlits, etc.
Certains ingrédients utilisés sont aujourd’hui un peu oubliés, ils ont pourtant des bienfaits pour la santé. Vidya Gastaldon nous parle d’autonomie rurale : l’artiste vit à la campagne, elle utilise ce qu’offre la nature, avec laquelle elle entretient un lien privilégié, profondément respectueux.

Ces recettes sont destinées à son fils de 6 ans, peut-être se transmettront-elles de générations en générations…

PDF : Atelier 5 - Fabriquer un grimoire de recettes

 

Atelier 6 : Héros et héroïnes d’aujourd’hui

Nadja Verena Marcin est une artiste d’origine allemande. Dans l’autoportrait Jedi, elle se prend en photo devant un site archéologique en Bolivie (Amérique du sud). Cet endroit servait de centre rituel pour les peuples qui vivaient là. Mais aujourd’hui, seuls les scientifiques et archéologues peuvent y accéder, et les boliviens ne peuvent plus pratiquer les rites de leurs ancêtres. L’artiste choisit de se représenter en tenue de Jedi, brandissant une arme en cactus. Elle s’affirme comme une femme forte, prête à défendre ce lieu contre les occidentaux, contre le colonialisme, qui l’ont dénaturé. Elle se bat avec et pour la Nature, mais armée d’une plante, elle défend aussi une forme d’activisme non violent.

PDF : Atelier 6 – Héros et héroïnes d’aujourd’hui

 

Atelier 7 : 4 façons d’aimer la terre

Annie Sprinkle & Beth Stephens sont des artistes américaines. Partenaires dans la vie comme au travail, elles sont aussi les amantes de la Terre. Elles prônent un nouveau rapport à la Terre qui ne serait plus la Terre mère – toujours là pour nous, mais la Terre amante que nous devons respecter, préserver et dont nous devons prendre soin. Elles ont ainsi performé plusieurs mariages symboliques avec la Terre, le ciel, la mer, le soleil, etc.

 

PDF : Atelier 7 – 4 façons d’aimer la terre

 

 

Beyond the Mist offers poetic adventures, alone or with others via video streaming during their week of residence, from February 8 to 14! 

 

Beyond the Mist is a misty collective of several people sailing on the waves of the “KissKerCœur”. 

Through the “Narrative”, speculation, they look for a way to think “the living together”! Taking the world with us, in this possibility to see beyond the matter through the language, the transmission, the sharing, the orality, the immaterial... All these subtle horizons full of life and possibles.

Through imaginary biotopes, we try to think our interactions in line with our collective and individual commitments. They spread in various politico-social fields such as feminism, ecology, decolonialism, poetry, discreet activism, multi-cultural, etc. These fictional ecosystems allow us to create new ways to get around, to tell stories.

The desire is no other than traveling while sharing the respect of the living. A form of accessibility to the common imagination. Let us dream through the present. The dream offering possibilities, letting the psychics join the movement. If he who looks through the telescope sees only one eye, it is because he is looking in a mirror! Let’s break the glass and let the stories tell us, they are the feet, the hands, and other thoughts. Beyond the place and digital wanderings.

You will find here a selection of texts, extracts of ecofeminist publications, proposed by Julie Crenn, curator of the exhibition.

 

Extract No. 1

Vandana Shiva is a female Indian scientist, philosopher and activist, precursor of ecofeminism.

For about forty years, she has engaged in a non-violent battle for food sovereignty, peace, democracy or pushing forward women status. In particular, she reminds us of women know-how and their importance within society.

PDF : Extract No. 1 : “Embrace the trees”, Vandana Shiva

 

Extract No. 2

Supporter of non-violent direct action, Starhawk has participated in every anti-war and anti-nuclear movement in the United States in the years 1970-1980. Afterwards, she is found in Seattle or Genoa within anti-globalization ranks. Defining herself as both feminist and neo-pagan witch, she publishes Dreaming the Dark. Women, magic, and politics in 1982 in the United States. Based on the very real narrative of her participation in these movements, she explores a creative and festive science of rituals, inviting everyone to become aware of his/her power and to implement it by tightening the links with the others, acting within their abilities in the community.

PDF : Extract No. 2 : "Dreaming the Dark", Starhawk

 

Extract No. 3

In 1985, attacked by a crocodile in the Kakadu national park, Val Plumwood escapes an almost certain death. For the Australian ecofeminist, in a split-second, the established order between human and nature is overturned. How, as a human being, can she be relegated to the status of a prey? This initiatory encounter brings to light the idea, buried in a deep stratum of her conscience, that the human is above and out of the rest of nature. Flushing out the mechanisms governing this trap takes up ever since the whole career of Val Plumwood. In this text, she leaves us a valuable diagnostic and fertile proposals to inhabit the earth as an ecological community. In The Eye of the Crocodile, Val Plumwood has not only experienced her vulnerability, but she has also fully tested the human exception fantasy and resistance.

PDF : Extract No. 3 : “Revive nature", Val Plumwood

 

We suggest you find here several resources to discover or deepen your knowledge of the witch figure and their links to ecofeminism.

 

To read 

“Les sorcières, ces coupables idéales ?“, article of Annabelle Georgen, on the Axelle magazine, Belgian feminist monthly 
Interview of Colette Arnoud, author ofthe history of witchcraft in the West Witches, the ideal culprits?
The author returns to the history of witches: who were these women and why were they persecuted?

« Pourquoi faut-il se regarder la chatte ? Une introduction à l’auto-gynécologie », cyclique.fr
Article published on the cyclic collaborative platform dedicated to the stakes linked to the periods. The author returns to the history of modern and institutional gynecology, marked by sexism, racism, and violence. She lingers on altergynacology, which starts with the witches, and offers a counter-model to reclaim our body.

« S’armer jusqu’aux lèvres. Comment affronter une consultation gynécologique ? » 
Brochure conceived and broadcast by Auto-défense gynéco (Cévennes). “A first brochure, S’armer jusqu’aux lèvresis born from meetings between women who look to tame again their bodies, exchanging together knowledge, autonomy practices and talks around sexuality and health. Women who were fed up with doctors and pharmaceutical labs. Persons who share a common feminism and look to resist against any form of domination (linked to differences in gender, class, color, sexuality, physical strength, cultural and linguistic background, age, place, way of life, etc.). “

 

TO LISTEN TO:

« Paroles de sorcières, penser l’écoféminisme », conférence (1h)
Conference held in 2018 at the Museum of Hunting and Nature. With the intervention of Céline du Chéné, producer at France Culture; Camille Ducellier, artist and witch; and Olga Potot, philosopher and feminist.
Together, they come back to what is ecofeminism, talk about the dichotomy nature/culture, the relationship between Women and Nature and about witches.

 

À ÉCOUTER :

Un podcast à soi n°6 : « Le gynécologue et la sorcière. Pouvoir médical et corps des femmes » (1h)
A creation of Charlotte Bienaimé, Arte radio, 2018.
This podcast alludes to the gynecological violence suffered by many women and raises the question: how to explain and make these practices change?

LSD la série documentaire : « Sorcières » (4 épisodes de 54min)
A documentary series of Céline du Chéné, directed by Laurent Paulré, for France Culture.
This series of four episodes traces the origins of the witch figure, which cntinues to fascinate us.

« Présence des sorcières. Du bûcher à l’écoféminisme », France Culture (45min)
“To understand to what correspond these movements which today rally around the witch figure, Marc Weitzmann talks to Céline du Chéné, producer at France Culture and authoress of Sorcières. Sorcières. Une histoire de femmes Une histoire de femmes ((Michel Lafon / Radio France) Maxime Gelly-Perbellini, historian and Arièle Bonte, newspaper woman, creator of the newsletter Spell it louddedicated to witchcraft. “

 

TO GO FURTHER:

Chollet Mona, Sorcières – La puissance invaincue des femmes, 2018. (Witches – The undefeated power of women) Nissim, Rina. Une sorcière des temps modernes: le self-help et le mouvement femmes et santé. (A modern times witch: the self-help and the movement women and health) 2014. Starhawk, Rêver l’obscur : femmes, magie et politique. (To dream the dark: women, magic and politics) Paris: Cambourakis, 2015. Silvia Federici. Caliban et la sorcière. (Caliban and the witch) Paris: Entremonde, 2014. Available here: https://entremonde.net/IMG/pdf/18rupture-caliban-et-la-sorciere-web.pdf